Le Dindon
Le Dindon est un vaudeville de Georges Feydeau en trois actes, représenté pour la première fois le 8 février 1896, au Théâtre du Palais-Royal.
Citations
[modifier]Acte I
[modifier]Lucienne : Mais enfin, monsieur, pour qui me prenez-vous ? Je suis une honnête femme !
Pontagnac : Ah ! tant mieux ! J'adore les honnêtes femmes !…
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 1, p. 16 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 16 janvier 2009.
Pontagnac : Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles.
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 2, p. 18 (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 4, p. 30 (texte intégral sur Wikisource)
Lucienne qui s’est levée. — Eh bien ! vous avez vu les tableaux de mon mari, monsieur Pontagnac ?
Vatelin. — Je crois bien ! Il a été enchanté ! Il m’a dit : "Les musées n’en ont pas de comme ça !" (À Pontagnac.) N’est-ce pas ?
Pontagnac. — Oui, oui, oui. (À part.) Heureusement !
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 8, p. 40 (texte intégral sur Wikisource)
Pontagnac — Non, il a dit ça ? (À Rédillon.) Ah ! Monsieur ! (À part.) Oh ! et moi qui… (Haut.) Ma chère amie… Monsieur Durillon.
Rédillon. — Red !… Red !…
Pontagnac. — Oh ! pardon !… Rédillon !… Oh ! Red, Dur… c’est la même chose, M. Rédillon, Mme Pontagnac.
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 11, p. 48 (texte intégral sur Wikisource)
Maggy. — Aoh ! à London, vous diséi vous étiez bœuf.
Vatelin. — Comment bœuf ? veuf !
Maggy. — Aoh ! bœuf, veuf, c’est la même chose !
Vatelin : . — Mais non, ce n’est pas la même chose ! Merci ! le veuf, il peut recommencer, tandis que le bœuf…
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte I, scène 13, p. 52 (texte intégral sur Wikisource)
Acte II
[modifier]Armandine : C’est grave ?…
Rédillon : La puberté ? Ah ! oui !
Armandine : Ca ne se gagne pas au moins ?
Rédillon : Oh ! non, malheureusement ! Sans ça, cristi ! v’là un virus qui vaudrait de l’argent.
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte II, scène 4, p. 75 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 12 juin 2011.
Pinchard : Je ne te demande pas de boniments ! Déculotte-toi.
Victor : Monsieur le Major ?
Pinchard : Tu ne comprends pas le français ? Je te dis : déculotte-toi !
Victor : interloqué. — Mais, monsieur le Major…
Pinchard : Quoi ! C’est ma femme qui te gêne ? Fais pas attention, elle est sourde !
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte II, scène 5, p. 82 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 27 mars 2009.
Maggy : Yes ! Je attendais par là ! Ah ! Crépine, que je souis content… Mais qu’est-ce que vous l’avez à rester là raide comme un lanterne ?…
Vatelin : "Un lanterne" !
Maggy : Comme un grand gueule de gaz.
Vatelin : Quoi ! quoi ! "Gueule de gaz" ! Qu’est-ce que ça veut dire ça, "gueule de gaz" ? On ne dit pas "gueule", on dit "bec de gaz".
Maggy : Aoh ! bec, gueule, gueule, bec, ce m’est égal ! Oh ! ma Crépine !
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte II, scène 10, p. 112 (texte intégral sur Wikisource)
Acte III
[modifier]Gérome : Encore une jupe ! toujours des jupes !… il est incorrigible ! Mais qu’est-ce qu’il peut bien en faire, je me le demande. La voilà, la jeunesse d’aujourd’hui ; on brûle la chandelle par les deux bouts ! On court !… Tout le monde court, il n’y a que moi qui ne cours pas ! Ça s’appelle être dans le mouvement !…
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte III, scène 1, p. 119 (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte III, scène 3, p. 119 (texte intégral sur Wikisource)
Gérome : Il m’a dit de te dire qu’il avait une nouvelle acquisition à te montrer, une pièce rare, une ceinture de chasteté du quatorzième.
Rédillon : Ah ?
Armandine : Du quatorzième quoi ?
Gérome : Le sais-je, du quatorzième cocu, probablement.
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte III, scène 3, p. 124 (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte III, scène 10, p. 144 (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) Le Dindon (1896), Georges Feydeau, éd. Le livre de poche, 2003 (ISBN 978-2-253-04877-0), acte III, scène 10, p. 146 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 2 juin 2010.