André Malraux
André Malraux (Paris, le 3 novembre 1901 — Créteil, le 23 novembre 1976), de son vrai nom Georges André Malraux, est un écrivain, un aventurier et un homme politique français.
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 226
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 304
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 311
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 333
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 335
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 337
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 213
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 67-68
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 58
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 80
- La Condition humaine (1933), Malraux, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 2-07-036001-6), p. 81
- L'Espoir (1937), André Malraux, éd. Gallimard, coll. « nrf », 1937, p. 225
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 42
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 59
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 58
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 37
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 97
- La Voie Royale, André Malraux, éd. Grasset, 1971, p. 71
Discours, articles, entretiens
[modifier]- La politique, la culture : discours, articles, entretiens (1925-1975), André Malraux, Janine Mossuz-Lavau, éd. Gallimard, coll. « Folio/Essais », 1996, p. 323
- Citation choisie pour le 21 mars 2017.
Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, 19 décembre 1964
[modifier]Voilà donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans cette cérémonie, combien d'enfants de France sauraient son nom ? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué ; et depuis, sont nés seize millions d'enfants… Puissent les commémorations des deux guerres s'achever aujourd'hui par la résurrection du peuple d'ombres que cet homme anima, qu'il symbolise, et qu'il fait entrer ici comme une humble garde solennelle autour de son corps de mort.
- « Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon », André Malraux, Ministère de la culture, 19 décembre 1964 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi — et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé. Avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses. Avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle — nos frères dans l'ordre de la Nuit…
- « Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon », André Malraux, Ministère de la culture, 19 décembre 1964 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
- Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, 19 décembre 1964, Panthéon (Paris, France), dans Page "Entrée de Jean Moulin au Panthéon" sur le site Gouvernement.fr (site officiel du gouvernement français), paru 18 décembre 2018, André Malraux.
Citations rapportées
[modifier]- Mémoires - 50 ans de réflexion politique, Raymond Aron, éd. Julliard, 1983 (ISBN 2-260-00332-X), p. 92
Note de Raymond Aron : Quand on citait on oubliait le plus souvent le mot «d'abord». L'a-t-il prononcé ? Il me l'affirma plusieurs fois.