Kurt Vonnegut

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Kurt Vonnegut (1972).

Kurt Vonnegut (1922—2007) est un écrivain américain auteur de romans de science-fiction.

Le Pianiste déchaîné, 1952[modifier]

Le sexe a encore le pouvoir d'abattre toutes sortes de structures sociales.
  • Le Pianiste déchaîné, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Yvette Rickards), éd. Gallimard, 2008, p. 145


Le monde moderne se coincerait en grinçant s'il n'existait pas d'hommes assez doués et compétents pour faire fonctionner en douceur les éléments les plus complexes de la civilisation.
  • Le Pianiste déchaîné, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Yvette Rickards), éd. Gallimard, 2008, p. 229


Tout ce que vous pensez, vous le pensez parce que quelqu'un en a lancé l'idée.
  • Le Pianiste déchaîné, Kurt Vonnegut (trad. Yvette Rickards), éd. Gallimard, 2008, p. 295


Certains des gens les plus malheureux en ce monde sont aussi parmi les plus intelligents.
  • Le Pianiste déchaîné, Kurt Vonnegut. Jr (trad. Yvette Rickards), éd. Gallimard, 2008, p. 377


Les hommes, apparemment par nature, ne peuvent être heureux que lorsqu'ils sont engagés dans des entreprises qui leur font prendre conscience de leur utilité.
  • Le Pianiste déchaîné, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Yvette Rickards), éd. Gallimard, 2008, p. 434


Les Sirènes de Titan , 1959[modifier]

Les fous, parfois, ne sont pas dépourvus de charme.
  • Les Sirènes de Titan, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Monique Thies), éd. Denoël, 1977, p. 49


Ce n'est pas parce qu'une chose paraît meilleure qu'une autre qu'elle est bonne pour vous.
  • Les sirènes de Titan, Kurt Vonnegut. Jr (trad. Monique Thies), éd. Denoël, 1977, p. 228


Personne n'aime à penser qu'on se sert de lui.
  • Les Sirènes de Titan, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Monique Thies), éd. Denoël, 1977, p. 312


Tout ce qui a toujours été sera toujours et tout ce qui sera a toujours été.
  • Les Sirènes de Titan, Kurt Vonnegut. Jr (trad. Monique Thies), éd. Denoël, 1977, p. 314


L'univers, c'est un marché aux puces où chaque objet est surestimé.
  • Les Sirènes de Titan, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Monique Thies), éd. Denoël, 1977, p. 317


Le Berceau du chat, 1963[modifier]

Tout se paie en ce bas monde.
  • Le Berceau du chat, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Jacques B. Hess), éd. J'ai lu, 1974, p. 115


Ce n'est pas la taille qui fait qu'un homme est un merdeur, c'est sa façon de penser.
  • Le Berceau du chat, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Jacques B. Hess), éd. J'ai Lu, 1974, p. 116


La science est une magie qui réussit.
  • Le Berceau du chat, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Jacques B. Hess), éd. J'ai Lu, 1974, p. 192


On ne se trompe jamais en disant au revoir.
  • Le Berceau du chat, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Jacques B. Hess), éd. J'ai Lu, 1974, p. 201


Chacun de nous doit être ce qu'il ou elle est.
  • Le Berceau du chat, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Jacques B. Hess), éd. J'ai Lu, 1974, p. 236


Abattoir 5, 1969[modifier]

Ce n'est qu'une illusion terrestre de croire que les minutes se succèdent comme les grains d'un chapelet et que, une fois disparues, elles le sont pour de bon.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lorringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 42


Le mot pourquoi ne veut rien dire.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lotringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 114


Tout temps est le temps du tout. Il est inaltérable. Il ne se prête ni aux avertissements ni aux raisonnement. Il existe, un point c'est tout.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lotringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 127


Un jeune garçon ne peut pas se passer de son père.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lotringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 153


Quiconque cesse de tirer fierté de son apparence physique ne tarde pas à mourir.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lotringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 212


On peut tout supporter et chacun doit accomplir ce qui lui échoit.
  • Abattoir 5, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Lucienne Lotringer), éd. J'ai Lu, 1973, p. 288


Le Breakfast du champion, 1974[modifier]

La force est dans l'absurdité.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 20


Les idées ou l'absence d'idées sont des causes de maladie.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 26


Le charme est un truc qui fait que des étrangers apprécient immédiatement quelqu'un et lui font confiance - indépendamment de tout ce que ce charmeur peut avoir en tête.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 31


Si les souhaits avaient des jambes, tous les crève-la-faim rouleraient carrosse.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 41


Les plus malins ont parfaitement compris que l'une des meilleures façons de s'enrichir est de posséder une portion convenable de la surface où tout le monde doit rester collé.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 283


C'est évidemment une chose éreintante que d'avoir sans cesse à raisonner dans un univers qui n'a jamais été fait pour être raisonnable.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 297


Les idées vous viennent toujours quand on veut demander quelque chose.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 331


Les matériaux qu'un écrivain est appelé à manipuler sont de nature si dangereuse qu'il peut s'attendre à se retrouver à l'agonie en un tournemain s'il ne tient pas sur ses gardes.
  • Le Breakfast du champion, Kurt Vonnegut, Jr (trad. Guy Durand), éd. J'ai Lu, 1976, p. 333