Kalevala

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La Défense du Sampo, par Akseli Gallen-Kallela, 1896. Väinämöinen protège son navire contre la Sorcière du Nord.

Le Kalevala est une épopée composée au XIXe siècle par Elias Lönnrot, folkloriste et médecin, sur la base de poésies populaires de la mythologie finnoise transmises oralement. Il est considéré comme l'épopée nationale finlandaise et compte parmi les plus importantes œuvres en langue finnoise. Une première version, publiée en 1835, fut suivie en 1849 d'une édition considérablement augmentée qui comprend environ 23 000 vers.

Citations[modifier]

Chant I[modifier]

Le désir têtu me démange,
l'envie me trotte la cervelle
d'aller entonner la chanson,
bouche parée pour le chant mage

  • (fi)

    Mieleni minun tekevi,
    aivoni ajattelevi
    lähteäni laulamahan,
    saa'ani sanelemahan,

  • Premiers mots de l'épopée
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 5


Ce sont les mots de l'héritage,
runes tournées au baudrier
du vieux Väinämöinen,
sous la forge d'Ilmarinen,
l'épée de Lemminkäinen,
l'arc de Joukahainen
au fin fond des champs de Pohja,
les landes du Kalevala.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 6


Le froid m'a fredonné la rime
Et la pluie m'a versé les runes.
Le vent m'a soufflé d'autres chants,
la houle en mer les a drossés.
Les oiseaux picoraient les mots,
mainte parole en cime d'arbres.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 7


Ainsi jadis j'ai donc ouï dire
telle rune, par bon savoir :
les nuits nous viennent seules, noires,
les jours lèvent seuls, soleils pâles,
tout seul Väinämöinen
un jour est né, barde sans âge
par le ventre de la porteuse,
Ilmatar, la mère du monde.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 8


Le temps passe, une poudrée d'âge,
un filet de temps s'est sauvé.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 10


La coquille basse de l'œuf
sera la terre, coque basse ;
la coquille haute de l'œuf
sera le ciel, la voûte jaune ;
la mie haute du feton jaune
sera le soleil, feu du jour ;
la mie haute de l'étui blanc,
ce sera la lune en lueur

  • Création du monde à partir des œufs du milouin tombés dans l'océan primordial.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 12


Il se hisse, genoux en terre,
se cambre à la force des bras :
il est debout pour voir la lune,
pour s'ébahir au pied du jour,
il suit les voies de la Grande Ourse
et ses yeux boivent les étoiles.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant I, p. 15


Chant II[modifier]

Sur les collines, les pinèdes,
sur les tertres, les sapinières,
il sème la lande en bruyère,
en taillis tendres les vallons.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant II, p. 20


« Ô Ukko, dieu dessus les dieux,
père vieux par-dessus le ciel,
poigne de puissance aux nuages
et maître des traînes pansues ! »

  • Prière de Väinämöinen à Ukko.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant II, p. 29


Chant III[modifier]

« Si tu te nommes Väinö,
barbe vieille et barde sans âge,
entonnons céans les grands chanrts,
amorçons les enchanteries,
bonhomme doit tâter de l'homme
et l'un gagner joute sur l'autre ! »

  • Défi de Joukahainen à Väinämöinen.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant III, p. 39


« Qui dénie la joute du fer
et renâcle à parer les lames,
je le chantepouille en cochon,
je le chanteraille en groin sale. »

  • Défi de Joukahainen à Väinämöinen.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant III, p. 44


Chant IV[modifier]

Le triptyque d'Aino, tableau d'Akseli Gallen-Kallela, 1891.

« Fille, pucelle, oublie les autres,
porte pour moi, fille menue,
le collier de perles à ta gorge,
La croix bouclée sur la poitrine,
tresse les nattes sur ta nuque,
et coiffe la soie de guipure ! »

  • Väinämöinen à Aino.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IV, p. 57


Au temps que j'étais fille encore,
aux jours de ma vie de pucelle,
j'allais au bois pour les airelles,
dans le val cueillir des framboises.

  • La mère d'Aino
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IV, p. 61


« Je m'en viens porter la nouvelle
et la conter de langue agile :
la toute belle est naufragée,
gorge d'étain s'est abîmée,
chavirée, la boucle d'argent,
boucle de bronze a trépassé :
perdue au roulis de la mer,
sous la vague en houles profondes,
elle est la sœur des lavarets,
frère entre les poissons de l'onde. »

  • Le lièvre
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IV, p. 70


Chant V[modifier]

« Ô Väinö, barbe très-vieille !
Je ne suis point de cette écaille
ni saumon qu'on taille à sa guise,
ni truite qu'on découpe en darnes
pour ton déjeuner de matines,
ta pitance à l'aube du jour,
ni saumonaille à ton dîner,
ni riche manne à ton souper. »

  • Le poisson, à Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant V, p. 78


Le vieux Väinämöinen,
dans sa barque, le barde songe,
pourquoi demeurer, comment vivre.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant V, p. 79


Autrefois mes coucous chantaient,
chants de jadis, becquée de joie,
soir et matin s'égosillaient,
piaillaient sous le plein midi même :
qui donc a brisé leur voix grande,
leur voix belle, qui l'a chassée ?

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant V, p. 81


Chant VI[modifier]

La Vengeance de Joukahainen, tableau d'Akseli Gallen-Kallela, 1897.

Il galope dessus la mer,
sur la haute houle du large
sans éclabousser les sabots,
paturons à fleur de moutons.

  • Le cheval de Väinämöinen.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VI, p. 85


Il se façonne un arc de flamme,
se taille une arbalète fière :
il forge en fer le fût de l'arc,
il fond l'arbrier dans le bronze ;
puis le grave en figures d'or,
le pare et l'entorse d'argent.

  • Joukahainen se forge une arbalète pour se venger de Väinämöinen.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VI, p. 86


Si tu vises sur Väinö
et tues le fils de Kaleva,
la joie s'éteindra de la terre,
le chant s'étiolera du monde.

  • La mère de Joukahainen et d'Aino
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VI, p. 89


« Jamais plus, Väinö, vieux barde,
tu n'iras le regard sagace,
en nul âge, nulle saison,
tant que la lune luira blanche,
dans les prés de Väinölä,
les lairis de Kalevala ! »

  • Joukahainen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VI, p. 91


Chant VII[modifier]

Il n'est point grand de grand, l'oiseau,
ni maigre, l'aigle, ni malingre ;
une aile rase à fleur de vague,
l'autre caresse les nuages,
la queue frise la vague ronde,
le bec frôle les bancs d'écueils.

  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VII, p. 96


« Le vent s'est levé du ponant,
la bourrasque rude au levant ;
il m'a charrié loin vers le large,
il m'a risé loin du rivage. »

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VII, p. 96


Mieux vaut boire sur son lopin
l'aigue dans le sabot d'écorce,
qu'au mitan de terre étrangère,
la miellée dans un vase d'or.

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VII, p. 103


Si tu sais forger le Sampo,
charnières gravées sur l'enclume,
juste avec la plume d'un cygne,
le lait d'une vache brehaigne,
une graine d'orge perlé,
le lainage d'une brebis,
alors je te donne ma fille,
pour tribut, la petite vierge,
et je te ramène au pays,
parmi tes oiseaux de pagaille,
à portée de chant de ton coq,
jusqu'à l'orée de tes labours.

  • Louhi, patronne de Pohjola
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VII, p. 104


Chant VIII[modifier]

Jour de l'été, la blanche aurore,
vie de fille est plus blanche encore ;
jour de grand gel et fer de glace,
vie de bru est plus froide encore.

  • La mésange
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VIII, p. 111


En nulle terre, nul parage,
nulle part sous la voûte au ciel,
n'est meilleur menuisier de coque,
charpentier de mon acabit.

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VIII, p. 113


Y a-t-il un homme en ce logis,
soigneur des morsures du fer,
guérisseur du mal de bonhomme,
chanteur de baume pour les plaies ?

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant VIII, p. 116


Chant IX[modifier]

Je sais la genèse du fer,
je tiens la source de l'acier :
l'air est mère, la première,
l'eau vient, l'aïeule, la sœur aînée,
puis le fer, le frère puîné,
et le feu, le frère cadet.

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IX, p. 122


Ilmarinen le fabre est né,
il vient au jour et pousse fort.
Il naît sur la colline aux fauldes,
il grandit sur la brande aux braises,
un marteau de bronze à la main,
la tenaille petite en poigne.

  • Naissance d'Ilmarinen. Le traducteur indique en note qu'un faulde est un foyer clos où se fait le charbon de bois.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IX, p. 124


Si je te délivre du feu,
tu vas tourner méchant sans doute
par bien cruelles vilenies,
tu vas courir tailler ton frère,
taillader l'enfant de ta mère.

  • Ilmarinen, au fer qu'il est en train de forger.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IX, p. 126


Il est au creux du cœur, ton gîte,
ton cellier dessous le poumon ;
regagne l'amont vite vite,
rebrousse la veine à grand'hâte !

  • Chant du guérisseur pour étancher le sang.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IX, p. 132


Je ne bouge point par ma chair
mais par la chair de Jumala,
ne besogne point par ma force
mais la force du Tout-Puissant,
je ne parle point de ma bouche
mais la bouche du Créateur.

  • Chant du guérisseur.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant IX, p. 136


Chant X[modifier]

Là-bas j'ai gîté ces semaines,
tous ces jours j'ai fait ma demeure
dans les ombres de Pohjola,
les ténèbres de Sariola,
j'errais aux confins du Lapon,
les parages des magiciens.

  • Väinämöinen
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant X, p. 143


Chant XI[modifier]

Il est temps de parler d'Ahti,
j'ouvre la geste du coquin.

  • Début du premier récit sur Ahti, ou Kauko, ou Lemminkä, sorcier malin et fauteur de troubles.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant XI, p. 159


Chant XII[modifier]

Je ne donne point ma fillette
aux gueusards de basse lignée,
les maroufles de piètre graine.

  • La mère de Pohja, à Lemminkä
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant XII, p. 194


Chant XIV[modifier]

Tantôt je te donne ma fille,
ma toute jeune en fiancée,
si tu mets la bride au grand hongre,
le mors au roussin de l'enfer,
la pouliche aux naseaux d'écume,
au fond des prairies de Hiisi.

  • La mère de Pohja demande à Lemminkä de capturer le cheval d'Enfer.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant XIV, p. 213


Chant XXXII[modifier]

Otso, bel ours, pomme du bois,
paume de miel et grand bossu !
Faisons pacte en bonne amitié
et topons la paix de frontières
pour notre âge, notre parage,
notre sémille et tous nos jours

  • La vachère, à l'ours, pour qu'il ne vienne pas s'en prendre à ses vaches.
  • (fi) Le Kalevala, Elias Lönnrot (trad. Gabriel Rebourcet), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2010  (ISBN 978-2-07-012965-2), chant XXXII, p. 570


Citations au sujet du Kalevala[modifier]

Ce fut comme de découvrir une cave pleine de bouteilles d'un vin extraordinaire et d'un goût jusqu'alors inconnu. J'en devins passablement ivre.
  • Au sujet de sa première lecture, en 1912-1913, du texte original du poème épique finnois du Kalevala, qu'il ne connaissait auparavant que dans sa traduction anglaise.
  • J. R. R. Tolkien, une biographie (1977), John Ronald Reuel Tolkien, cité par Humphrey Carpenter (trad. Pierre Alien, édition revue par Vincent Ferré), éd. Christian Bourgeois, 2002, chap. 5. Oxford, p. 74


Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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