Jeannette Bougrab

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Jeannette Bougrab en 2010.

Jeannette Bougrab, née le 26 août 1973 à Châteauroux (Indre), est une universitaire française, devenue maître des requêtes au Conseil d'État et une femme politique.

Presse[modifier]

Depuis les années 80, la France sous-estime la montée et la radicalisation de l'islam. L'affaire du voile de Creil en 1989 a été une première alerte, malheureusement ignorée. A l'époque déjà des intellectuels de gauche, comme Elisabeth Badinter, avaient dénoncé un abandon de la laïcité. Les élites ont préféré se couvrir les yeux plutôt que de prendre la mesure des conséquences désastreuses de l'abandon de notre modèle républicain.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


Je ne comprends pas comment le 11 janvier la France a pu bomber le torse et prétendre s'être relevée ? Lorsque 12 personnes meurent simplement à cause de leurs dessins et quatre autres parce qu'elles faisaient leurs courses dans une supérette cacher, c'est la preuve d'un terrible échec, le symbole absolu de notre déclin. Sommes-nous aveugles au point de ne pas avoir pris la mesure de la monstruosité des actes ? Sommes-nous stupides d'avoir pensé qu'ils ne pourraient pas se reproduire ? Nous n'avons toujours pas mesuré la gravité des événements, le fait que nous sommes entrés en guerre.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


Il faut arrêter la langue de bois. Aujourd'hui, on ne peut plus défendre la laïcité, critiquer ou même simplement évoquer l'islam, sans être taxé de racisme ou d'islamophobie par des mouvements de gauche. Tant qu'on ne prendra pas le recul nécessaire pour dénoncer certains comportements du prophète, on ne pourra arrêter le profond mouvement de régression que connaît le monde musulman depuis l'islam des lumières du XIe siècle.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


Dans mon livre, je fais le parallèle avec Stefan Zweig. L'écrivain avait fui son pays natal, l'Autriche, chassé par le nazisme, pour l'Angleterre puis le Brésil. Retraçant la chronologie des événements de la fin du XIXe siècle jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, il montre que le suicide européen était prévisible. Il regrette que les prémisses de la Shoah n'aient pas alerté les gouvernants: « Cela reste une loi inéluctable de l'histoire : elle défend précisément aux contemporains de reconnaître dès leurs premiers commencements les grands mouvements qui déterminent leur époque. » écrit-il. Ma crainte, pour ne pas dire ma peur, ma terreur est que les prémisses sont là et visibles, elles nous sautent même aux yeux et pourtant nous n'en tirons aucune conséquence.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


Mon père a eu sa famille égorgée par les terroristes du FLN et n'a jamais été remercié par la France pour son engagement auprès d'elle. D'avoir vu Charb abattu par des terroristes tout aussi sanguinaires, faute, pour notre République, d'avoir pris la mesure de la tyrannie des nouveaux terroristes de l'islamisme, et d'avoir été traînée ainsi dans la boue, je ressens la même trahison que celle vécue par papa. J'ai le sentiment d'avoir été rejetée, abandonnée par un pays entier. Je deviens à mon tour un harki.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


La gauche morale se fout du sort des Yézidis, de celui de jeunes filles pakistanaises. Elle préfère les intellectuels qui ont défendu Mao et les Khmers rouges tout en devisant sur la résistance au Flore... [...]
Le monde culturel et intellectuel a également une lourde part de responsabilité. L'alliance rouge-verte symbolisé par le livre d'Edwy Plenel, Pour les musulmans, me gêne beaucoup. Heureusement, il y a quelques résistants comme par exemple Michel Onfray. Mais il se fait injurier lui aussi.

  • « La France est toujours aussi aveugle face au péril islamiste », Alexandre Devecchio, Figaro vox, 23 mai 2015 (lire en ligne)


Je l'avoue, je n'avais jamais pensé qu'un jour je quitterais la France. Mon pays, j'y suis viscéralement attachée. Peut-être parce que je suis la fille d'un harki, le caporal chef Lackdar Bougrab ; et que mon père a tout sacrifié, par amour, pour ce drapeau. Malgré l'abandon par la France des harkis, le patriotisme demeure dans le génome de la famille Bougrab.
  • « Pour Onfray », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, du 1er au 7 octobre 2015, p. 96


Les téméraires, ceux qui comprennent la montée de la colère sourde de ce peuple de France, sont accusés d'être des islamophobes, j'en sais quelque chose, ou pire, les « auxiliaires » du lepénisme. Ils paient très cher leur lucidité ! Laurent Joffrin, directeur de « Libération », a ainsi condamné, il y quelques jours, Michel Onfray pour avoir fait le jeu du Front national et l'a sommé de « se taire ». Pourquoi une telle vindicte ? Pourquoi un tel lynchage médiatique, qui, vu d'ici, de mes terres de glace, semble totalement surréaliste ?
  • « Pour Onfray », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, du 1er au 7 octobre 2015, p. 97


Ces procès sont dangereux. Ils traduisent une dérive sectaire. Ils sont le symptôme d'un pays qui perd ses repères intellectuels et piétine ses valeurs. Ils appellent un sursaut, comme nous avons su en provoquer au cours de notre histoire. Faute de quoi, nous ne nous relèverons pas du séisme qui ne manquera pas de se produire.
  • « Pour Onfray », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, du 1er au 7 octobre 2015, p. 97


Houellebecq dénonce ainsi, à travers une fiction, la manière dont l'élite française est prête à abandonner ses principes et ses valeurs quand elle est au pouvoir. Il montre l'aveuglement, le silence, la passivité et finalement la complicité face aux islamistes. Évidemment, il fut immédiatement taxé d'islamophobie par les biens-pensants français.
  • « Francophobie », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, nº 4119, du 5 au 9 novembre 2015, p. 95


Aujourd'hui, la terreur du politiquement correct imprègne les esprits. Pour ne pas être accusé, on se sent dans l'obligation de prendre de telles précautions oratoires que la pensée se vide de sa substance. Il ne demeure que des squelettes de propos. Personnellement, je dois dire qu'après les jours funestes où des armes de guerre, des kalachnikovs, ont été utilisées pour abattre douze personnes, les atermoiements pour désigner une plaie, une infection, une épidémie me révulsent. Pourquoi cette difficulté à nommer l'infamie ?
  • « Francophobie », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, nº 4119, du 5 au 9 novembre 2015, p. 95


Ce nouvel extrémisme est parfois même qualifié de modéré, comme si la charia pouvait être light, comme si des châtiments, telle la lapidation, pouvaient être infligés avec humanité ! [...]

Mais enfin ! Va-t-on demeurer aussi lâche et peureux face à cette barbarie ?

  • « Francophobie », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, nº 4119, du 5 au 9 novembre 2015, p. 95


En ce début d'une soirée qui devait être festive, plusieurs centaines de femmes ont vécu un cauchemar indescriptible. Des individus se livrèrent à des agressions sexuelles aux abords de la gare de cette cité fondée par les Romains. Des hommes organisés en meute d'animaux sauvages se jetèrent sur leurs proies, les poursuivant sur plusieurs centaines de mètres.
  • « Barbares », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, nº 4130, 21 au 27 janvier 2016, p. 76


Portés par des bons sentiments dégoulinants, après la marée humaine des réfugiés fuyant les guerres, les Occidentaux ont oublié le sort réservé aux femmes dans ces pays. Le New-York Times, dans un article, révéla comment les hommes de Dae'ch ont trouvé une justification religieuse au viol. Violer au nom de Dieu. Cela me donne envie de vomir. Ces barbares ne s'arrêtent pas là. Ils ont rétabli les marchés aux esclaves. Ils se vantent de vendre des chrétiennes comme esclaves sexuelles. Dans leur cynisme, ils divulguent même la grille tarifaire. Selon l'âge, les prix diffèrent. Les plus jeunes ont plus de valeur en raison de leur virginité.
  • « Barbares », Jeannette Bougrab, Valeurs Actuelles, nº 4130, 21 au 27 janvier 2016, p. 76