Jean de La Fontaine

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Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Chateau-Thierry, 13 avril 1697 à Paris) est un poète, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Citations[modifier]

L’âne portant des reliques[modifier]

D’un magistrat ignorant
C’est la robe qu’on salue.


L’Ours et les deux Compagnons[modifier]

Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours
Qu’on ne l’ait mis par terre.

  • Remaniement des vers originels : « 

    Il m’a dit qu’il ne faut jamais
    Vendre la peau de l’Ours qu’on ne l’ait mis par terre.

     »


Les Animaux malades de la peste[modifier]

Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.


Le Chat et un Vieux Rat[modifier]

La Fontaine par Rigaud

La méfiance
Est mère de la sûreté.


Le Corbeau et le Renard[modifier]

Apprenez que tout flatteur,
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.


Les Devineresses[modifier]

C'est souvent du hasard que naît l'opinion
Et c'est l'opinion qui fait toujours la vogue.


Discours à Monsieur le Duc de La Rochefoucauld (Les Lapins)[modifier]

Mais les ouvrages les plus courts
Sont toujours les meilleurs.


La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf[modifier]

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.


Le Loup et le Chien[modifier]

— Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
   Où vous voulez ? — Pas toujours : mais qu'importe ?
— Il importe si bien que de tous vos repas
   Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais même pas à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.


Le Lion et le Rat[modifier]

Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.


L’Ours et l’Amateur des jardins[modifier]

Il est bon de parler, et meilleur de se taire.


La Poule aux œufs d’or[modifier]

L’avarice perd tout en voulant tout gagner.


Le Singe et le Léopard[modifier]

Ce n'est pas sur l'habit
Que la diversité me plaît ; c'est dans l'esprit.


Les Deux Taureaux et une Grenouille[modifier]

Hélas ! on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands.


Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes[modifier]

Mes arrière-neveux me devront cet ombrage :
   Eh bien ! défendez-vous au sage
De se donner des soins pour le plaisir d'autrui ?
Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui.


Parole de Socrate[modifier]

Chacun se dit ami : mais fou qui s'y repose,
Rien n'est plus commun que le nom,
Rien n'est plus rare que la chose.

  • « Fables », dans Œuvres complètes de Jean de la Fontaine, Jean de La Fontaine, éd. Firmin Didot Frères, 1857, livre quatrième, fable XVII, p. 42 (texte intégral sur Wikisource)


Le Pouvoir des fables[modifier]

Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant.


Le Lion amoureux[modifier]

Amour, amour, quand tu nous tiens,
On peut bien dire, Adieu prudence.

  • Fables choisies, mises en vers, Jean de La Fontaine, éd. Claude Barbin & Denys Thierry, 1678, Livre IV, Fable I, p. 7 (texte intégral sur Wikisource)


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