Aller au contenu

Jean-Marie Adiaffi

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Jean-Marie Ade Adiaffi ou Jean-Marie Adiaffi est un écrivain, scénariste, cinéaste et critique littéraire ivoirien, né à Bettié (dans le sud-est de la Côte d'Ivoire) en et mort le .


Citations

[modifier]

La Carte d’identité, 1980

[modifier]
Un animiste n’en est pas plus à un dieu qu’à une femme près.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 3


On adore bien les animaux, les plantes, les arbres, les serpents, les montagnes, les pierres, les fleuves et leurs génies… À plus forte raison le premier saint nègre vertueux.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 3


Blanchir l’intelligence d’un nègre, c’est perdre sa lessive.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 4


Celui qui est tombé dans l’eau n’a plus peur de la pluie.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 5


Le poulailler est un palais doré pour le coq malgré la puanteur des lieux.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 6


Qui s’excuse, s’accuse.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 6


Quand on a le sexe mort et qu’on ne peut plus faire l’amour, on s’en sert encore pour uriner.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 7


Chacun a sa façon de considérer la perte du temps, selon ses centres d’intérêt.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 28


Mon sang est ma meilleure carte d’identité.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 28


Seuls le sang, la famille, l’histoire, le temps, identifient un être humain.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 29


On ne peut remplir que ce qui est vide.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 33


Un peuple analphabète, sans écriture, est donc sans mémoire et par conséquent sans histoire.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 34


Toute exploitation, toute soumission, tout joug, doivent être justifiés pour être acceptés par ceux qui les subissent, par ceux qui en sont les victimes.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 37


L’impuissance du pouvoir contre l’individu réellement libre, est une des grandes chances de libération de l’homme, c’est le grain de sable de son destin, sa grandeur.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 38


Un peuple qui ne sait plus interpréter ses propres signes ne vaut plus rien. Il est étranger à lui-même, a perdu foi en lui-même et en son destin.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 39


On ne peut pas être tout à la fois l’assaillant, l’agresseur et celui qui fortifie la ville contre l’agression.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 41


Tout sentiment est une source de faiblesse coupable.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 46


Le pied de la poule ne tue jamais ses enfants.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 57


Quand on perd un objet précieux de la main gauche, on le confie à la main droite.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 68


L’art est l’expression sacrée de forces invisibles et surnaturelles scellées par les génies.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 74


Il faut être reconnaissant à la main criminelle qui met du piment dans tes yeux : cela te les ouvre, te révèle le monde et te dévoile la profondeur abyssale de la vie.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 75


La vérité de la vie est une graine de piment.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 75


Il y a des cicatrices qui saignent encore plus que les plaies elles-mêmes.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 102


C’est toujours de la discussion que jaillit la lumière, la science.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 103


Toutes les langues sont belles pour ceux qui les parlent.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 104


Une langue est un organisme vivant, un être qui a un esprit et une âme comme nous.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 106


Aucune langue ne naît riche ; c’est l’usage qui l’enrichit.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 107


Le jeu vaut la chandelle.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 2-218-05553-8), p. 107


Si nous enterrons nos langues, nous enfouissons à jamais nos valeurs culturelles, parce que n’ayant pas d’écriture, la langue reste l’unique archive.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 107


On ne peut reprocher à un malade d’être obsédé par les soins qui peuvent le sauver.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 108


Même si le feu est déjà dans la maison, si l’on a encore cette possibilité, il faut sans attendre appeler les pompiers.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 108


Est-ce vouloir dépasser ses propres forces que de vouloir être ce que l’on est ?
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 115


Si l’on abaisse ton front, lève-le fier. S’il est hautin, baisse-le par humilité.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 2-218-05553-8), p. 131


La patience est la mère de toute pédagogie.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 131


Quand on va étudier l’intelligence des autres, ce n’est pas pour abandonner la sienne, mais la multiplier indéfiniment, fort de cet apport de l’autre.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 136


La science dans ses résultats est plus magique que la magie : c’est une magie à preuves.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 141


On ne peut vivre sans foi, ni confiance en soi-même.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 143


Pour soigner un malade, il faut aussi bien soigner son corps que son cœur. Car toute maladie a pour origine un microbe qui vient du cœur.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 148


On ne fuit pas le ciel : partout où l’on passe, il est au-dessus de nos têtes.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 149


Quiconque revendique la totale liberté entière et pleine, revendique la totale responsabilité entière et pleine.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 149


Tout homme qui possède la totalité de la culture, la totalité du niveau de connaissances, du niveau de technique de son groupe, de sa société, n’est ni ignorant, ni analphabète, ni inculte.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 2-218-05553-8), p. 155-156


On est toujours ignorant, analphabète et inculte par rapport à quelque autre société.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 156


Qui peut marcher plus vite que le peuple ? Il est toujours au-delà de l’endroit où on le cherche.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 158


Aller ailleurs, c’est revenir à multiplier les yeux, les pieds du peuple et non point l’aveugler par des mensonges, par de fausses lumières.
  • La Carte d’identité, Jean-Marie Adiaffi, éd. Hatier, coll. « Monde noir poche », 1980  (ISBN 978-2-7473-0249-4), p. 158


Les naufragés de l’intelligence , 2000

[modifier]
Il y'a des moments où la tradition est plus révolutionnaire que la modernité déjà radotante.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 5


Dans le match rude, dur, inhumain de la vie, aucun joueur ne fait de passe à un autre joueur.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 16


Le monde n’est qu’un vaste mensonge, un bouquet de douleurs, un complot contre la vie, un funeste complot contre la liberté et la justice.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 18


La révolte mène à tout, même à la mort du rêve et de l’utopie, sa mère nourricière.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 27


Dans la vie, on ne rencontre la liberté, sa liberté en face, qu’une seule fois .
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 38


La tradition est comme un socle pour la liberté, et non pas le nomadisme, l’errance.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 40


Quand une colère larvée au sein d’un peuple enfle et se développe sans s’accompagner d’une conscience révolutionnaire claire, on assiste à un rabâchage piteux, un radotage stérile du mot changement qui ne recouvre aucune réalité et conduit à des tâtonnements sans contenu concret ni mobilisateur.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 48


La criminalité n’est qu’un signe, le signe d’une plaie plus profonde, le symptôme émergent d’une maladie grave dont souffre notre société.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 50


Le mal est quotidien, le bien n’est qu’intermittent, épisodique.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 54


Dieu n’est plus qu’un prétexte commercial, une marchandise marketinisée, crétinisée pour les crétins crédules.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 55


Si le temps est mis à mort, sacrifié, l’homme est libéré du poids funeste de l’Histoire.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 68


Chacun dans son cœur a ses cicatrices.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 73


L’amour est une source qui traverse le désert pour désaltérer les assoiffés des caravanes de l’infini.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 82


L’Afrique suit la route de la servitude consentante.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 91


La racine du mal africain est le déficit de conscience, de volonté politique, de projet de société.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 92


Un peuple spirituellement faible est un peuple à l’agonie.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 100


Tout homme qui est né a une double naissance.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 103


Sur toute la terre, là où naît la vérité, la liberté, l’amour, naît Dieu.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 111


Une religion intolérante adore tout sauf Dieu.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 112


Il y a dans toute société deux valeurs qui ont un prix de sang : la liberté et la vérité.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 167


Le périple le plus périlleux mais le plus nécessaire qu'un homme puisse entreprendre, c'est un voyage autour de lui-même.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 198


C'est par la liberté et la force de la conscience qu'on parvient à la perfection et non point par la pénitence systématique.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 212


Qui veut accomplir une oeuvre de paix et n'accomplit pas une oeuvre de justice et de liberté doit craindre l'illusion de mettre dans ses sillons des braises ardentes à la place de graines.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 218


Lhomme est un égout de temps en temps éclairé par une pâle lumière.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 227


Le sacré est tout à la fois un facteur primordial de la réalisation individuelle et un outil de régulation des sociétés. Son oubli et son rejet sont l'une des causes de la violence et de la corruption.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 237


Ne devient moteur de l'histoire que ce qui est assimilé par la conscience populaire.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 239


L'homme est un noeud de secrets.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 268


La reconnaissance des pauvres est une nouvelle demande d'aumône.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 272


Les histoires les plus belles sont celles des malheurs, puisque le bonheur n'a pas de mémoire...
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 274


La corruption est l'une des mamelles nourricières de la politique.
  • Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000  (ISBN 2-86394-353-7), p. 296


Silence, on développe, 1992

[modifier]

Toute parole est parole
Parler est facile et difficile
Qui veut parler,
Doit parler clair,
La vérité est parole
La vérité est dans la parole
La vérité est la bonne parole
La vérité est la parole de raison.

  • Silence, on développe, Jean-Marie Adiaffi, éd. Nouvelles du Sud, 1992  (ISBN 2-87931-005-9), p. 70


La vérité rattrape en un seul jour le voyage que le mensonge met un siècle à faire.
  • Silence, on développe, Jean-Marie Adiaffi, éd. Nouvelles du Sud, 1992  (ISBN 2-87931-005-9), p. 74


On ne reste pas sur la tanière d’un rat pour le critiquer.
  • Silence, on développe, Jean-Marie Adiaffi, éd. Nouvelles du Sud, 1992  (ISBN 2-87931-005-9), p. 91


Quand on est coq, sache qu’on ne peut voler aussi haut qu’un aigle dans le ciel.
  • Silence, on développe, Jean-Marie Adiaffi, éd. Nouvelles du Sud, 1992  (ISBN 2-87931-005-9), p. 129


« Aucun roi ne peut ni attendre, ni atteindre la fin du monde. »

« L’or même, quand il est du trône, se rouille et se souille. »

« Le pouvoir est une montagne au pied de sable, au sommet de sabre.»
  • Silence, on développe, Jean-Marie Adiaffi, éd. Nouvelles du Sud, 1992  (ISBN 2-87931-005-9), p. 506