Jean-Louis Guez de Balzac
Apparence
Jean-Louis Guez de Balzac, né à Angoulême le 31 mai 1597 et mort à Angoulême le 8 février 1654, est un écrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII.
Divers
[modifier]L'utilité publique se fait souvent du dommage des particuliers.
- « Le Prince » (1631), ch. XVII, dans Œuvres de J.-L. de Guez sieur de Balzac, Jean-Louis Guez de Balzac, éd. Jacques Lecoffre et Cie, 1854, t. 1, p. 99
Le venin guerit en quelque rencontre, &, en ce cas-là, le venin n'est pas mauvais
- « Les oeuvres de Monsieur de Balzac » (1658), Discours VI, dans Aristippe, ou De la cour, Jean-Louis Guez de Balzac, éd. Lovis Billaine, 1665, t. 2, p. 174
Il n'y a personne qui soit tenu d'être habile; mais il n'y en a point qui ne soit obligé d'être Bon.
- « Les oeuvres de Monsieur de Balzac » (1658), Discours VII, dans Aristippe, ou De la cour, Jean-Louis Guez de Balzac, éd. Lovis Billaine, 1665, t. 2, p. 179
La solitude est certainement une belle chose, mais il y a plaisir d'avoir quelqu'un qui sache répondre, à qui on puisse dire de temps en temps, que c'est une belle chose.
- « Entretiens » (1658), XVIII, dans Les plaisirs de la vie retirée, Jean-Louis Guez de Balzac, éd. Daniel Elzevier, 1663, p. 62