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Jacques Benveniste

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Jacques Benveniste, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un médecin et immunologiste français. Ses travaux sur la mémoire de l'eau ont été invalidés scientifiquement.

Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », 2005

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Chap 10 - Scientistes, intégristes, rigolades et diffamation

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Pour la petite histoire, les chercheurs qui ont découvert l’insuline ont été dans un premier temps copieusement insultés par la communauté scientifique, au motif qu’une substance aussi toxique ne pourrait circuler dans le sang sans dégâts. Deux d’entre eux ont par la suite reçu le prix Nobel pour cette découverte.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. 10_ Scientistes, intégristes, rigolades et diffamation, p. 105


Au passage, cher Axel, je te rappelle les rapports d’amitié et de respect réciproques qui sont les nôtres. Et je te trouve un peu gonflé d’employer à mon propos le terme de « gourou ». Car s’il est un archétype absolu du gourou en biologie, c’est bien toi. Tu es de tous les comités et l’on te voit ou l’on t’entend t’exprimer partout, dès que le préfixe « bio » est prononcé en quelque endroit

de la planète médiatique. Que tu me traites de gourou, moi le réprouvé, le « lépreux » marginalisé, enfermé dans son préfabriqué à Clamart, ne peut que me faire sourire.

  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. 10 - Scientistes, intégristes, rigolades et diffamation, p. 106


Quant à la non-reproduction des expériences, c’est d’abord une contrevérité primaire : que la personne qui a connaissance d’un seul article scientifique pour lequel la même expérience a été répétée mille fois avant d’être publiée vienne me voir. Elle aura droit à mille caisses de champagne électromagnétique. Il y aurait certes un exemple : celui des trois mille six cents expériences d’inhibition de la dégranulation des basophiles réalisées dans quatre laboratoires, coordonnées par le professeur Roberfroid et financées par les laboratoires Boiron. Mais elles n’ont fait l’objet d’aucune publication dans une revue de référence.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Scientistes, intégristes, rigolades et diffamation, p. 114


À partir du moment où l’on atteint une significativité statistique satisfaisante, refaire l’expérience mille fois n’a même aucun sens. Les Anglo-Saxons ont une expression pour cela : 1’overkill. Cela re vient, pour l’exécution d’un condamné à mort, à le pendre, l’empoisonner, le fusiller, puis le passer à la chaise électrique. En outre, c’est un comble de retrouver cet argument de la non reproductibilité dans la bouche d’un responsable de Boiron. Mon unité était sous contrat avec le laboratoire pharmaceutique, avant et après la publication de l’article de Nature. Les laboratoires Boiron étaient nécessairement tenus au courant des activités de l’unité 200, et donc des centaines d’expériences de dé granulation dont une bonne partie a été réalisée en aveugle.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Scientistes, intégristes, rigolades et diffamation, p. 114


Conclusion

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La révolution paradigmatique (réelle ou apparente) qu’induisent l’action des hautes dilutions et l’existence de signaux électromagnétiques spécifiques émis par les molécules s’est donc heurtée de plein fouet au conservatisme de la « classe dirigeante » détentrice du pouvoir scientifique.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Conclusion, p. 117


Ce dernier mot [électromagnétique] est tabou car il décrit le signal moléculaire en termes dynamiques et non plus statiques. Or la Science officielle, on l’a compris, n’aime pas le mouvement.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Conclusion, p. 117


La reproductibilité existe donc bel et bien, à condition d’accepter de la voir. Comment alors expliquer que les lobbies scientifiques dominants aient manifesté la volonté concertée d’anéantir mes travaux sur la mémoire de l’eau ? J’ai déjà exprimé l’idée selon laquelle la découverte dont j’étais l’auteur a été appréciée non pas en tant que telle mais en fonction de ses conséquences, jugées déstabilisatrices par le pouvoir scientifique. C’est en soi une faute méthodologique et épistémologique. Les scientifiques anglo-saxons, plus pragmatiques que leurs condisciples français, estiment que a result is a result (c’est-à-dire qu’un résultat doit être jugé en tant que tel et non en fonction de ses répercussions éventuelles).
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Conclusion, p. 119


en France, dès lors que le caractère potentiellement subversif d’une découverte est établi, tous les procédés sont bons pour la combattre.
  • Ma vérité sur la « mémoire de l'eau », Jacques Benveniste, éd. Albin Michel, 2005, chap. Conclusion, p. 119


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