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Hugh Howey

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Hugh Howey est un auteur de science-fiction américain.

Silo Origines (2014)

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Mélangez la vérité et les mensonges, et vous ne pourrez plus les différencier.
  • Silo Origines, Hugh Howey (trad. Laure Manceau), éd. Actes Sud, coll. « Babel », 2014  (ISBN 978-2-330-05691-9), p. 125


Prédis l'inévitable, et tu seras forcé d'avoir raison un jour.
  • Silo Origines, Hugh Howey (trad. Laure Manceau), éd. Actes Sud, coll. « Babel », 2014  (ISBN 978-2-330-05691-9), p. 258


Silo Générations (2014)

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Le sommeil était un véhicule qui permettait de faire passer le temps, d'éviter le présent. Un tramway pour les déprimés, les impatients, et les mourants.
  • Silo Générations (2014), Hugh Howey (trad. Laure Manceau), éd. Actes Sud, coll. « Babel », 2016  (ISBN 978-2-330-06442-6), p. 368


Phare 23 (2016)

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Voilà pourquoi je passe plus de temps à lire Wiki in extenso, aux environs de 2245. Il n'a pas été mis à jour depuis plusieurs décennies mais c'est encore suffisamment récent pour qu'on y parle de bombes solaires et de grenades à fragmentation.
  • Phare 23, Hugh Howey (trad. Estelle Roudet), éd. Actes Sud/Flammarion, 2016, partie I. Les petits bruits, chap. 4, p. 25


Je déteste avoir une arme braquée sur la tête. Sauf si c'est moi qui la tiens.
  • Phare 23, Hugh Howey (trad. Estelle Roudet), éd. Actes Sud/Flammarion, 2016, partie III. La prime, chap. 14, p. 101


Je détestais les dimanches quand j'étais môme. Dès la minute où je me réveillais, je sentais planer l'ombre du lundi, sentais s'accumuler le poids d'une autre semaine d'école, prête à m'étouffer. [...] Peut-être cela expliquait-il pourquoi les vendredis d'école étaient plus agréables que les dimanches à la maison. [...]
J'appelle ça l'effet relativiste du week-end. Nous vivons dans le présent, mais notre bonheur dépend lourdement de l'avenir.
  • Phare 23, Hugh Howey (trad. Estelle Roudet), éd. Actes Sud/Flammarion, 2016, partie V. Le visiteur, chap. 27, p. 189


Assis là, à envisager une trahison après l'autre, je me mets presque à rire tout haut tellement cette situation me paraît ridicule. J'ai déjà ressenti la même chose au front, sous le feu des munitions cinétiques de l'artillerie en orbite qui faisaient jaillir des geysers de projectiles et de terre brûlante. On se retrouve Dieu sait comment en train de patauger au milieu de tout ça, distribuant la mort à ceux d'en face, et le rire est notre seul recours.
  • Phare 23, Hugh Howey (trad. Estelle Roudet), éd. Actes Sud/Flammarion, 2016, partie V. Le visiteur, chap. 33, p. 224-225


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