George Mallory
George Herbert Leigh Mallory, né le 18 juin 1886 à Mobberley dans le comté de Cheshire, et aperçu pour la dernière fois le 8 juin 1924 sur la crête nord de l'Everest, était un alpiniste britannique.
Citation
[modifier]- (en) Because it's there !
- Réponse de Mallory aux journalistes qui lui demandaient sans relâche pourquoi il voulait escalader le mont Everest
- « Climbing Mount Everest is work for supermen », New York Times, New York Times, 18 mars 1923, p. X11
Citations sur George Mallory
[modifier]Joseph Peyré, Mont Everest, 1942
[modifier]Il n’en fallait pas davantage pour rallumer entre les deux hommes l’éternel débat éverestien sur les deux voies, celle de la bande jaune et celle de l’arête, et sur le secret de Mallory. Avec les hommes de sens rassis, et tous les aspirants au titre, le vieux Mac pensait que Mallory, avant de tomber, n’avait pas fait l’Everest. Même si Odell n’avait pas été victime d’une illusion, s’il avait bien aperçu Mallory et Irvine en train de grimper la Seconde Marche, à l’heure où il les avait vus il était trop tard dans la journée pour qu’ils eussent pu gagner ensuite le sommet. Au demeurant, on ne gratifie pas un mort d’un record incontrôlable tant qu’on ne trouve pas sa montre et sa pipe sur place, et son corps, mieux conservé qu’une momie. Mallory, le vieux Mac en aurait juré, avait tout bonnement glissé à la montée, et filé droit au glacier d’en bas, en accélérant, ni plus ni moins qu’un piolet ou un sac. La moindre chose prend de la vitesse sur les tuiles. Le corps de Mallory, il n’y avait qu’à le chercher dans les séracs.
- Mont Everest (1942), Joseph Peyré, éd. Hoëbeke, coll. « Retour à la montagne », 2003 (ISBN 2-84230-175-7), p. 95
Et Mallory, le grand Mallory lui-même avait souffert au camp de base. On ne l’avait pas assez répété que Mallory, dans sa suprême course, ne pouvait plus compter sur son cœur. L’effort de l’homme était d’autant plus pathétique qu’il procédait d’un être infime, de sa poussière, et choisissait un but plus haut. Là encore, il y aurait eu beaucoup à dire.
- Mont Everest (1942), Joseph Peyré, éd. Hoëbeke, coll. « Retour à la montagne », 2003 (ISBN 2-84230-175-7), p. 107