François Coppée

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François Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris et mort le 23 mai 1908 dans la même ville, est un poète, dramaturge et romancier français.

Citations[modifier]

Écrit pendant le siège, 1872[modifier]

Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d’avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

  • Œuvres complètes de François Coppée, François Coppée, éd. Librairie L. Hébert, 1885, t. Poésie. Tome I, partie Promenades et Intérieurs, « Le soir, au coin du feu... » (La Mort des oiseaux), p. 318 (texte intégral sur Wikisource)


« Duel de Raffinés », dans Les Récits et les Élégies, 1878[modifier]

Le vicomte, percé d’une longueur de lame,
Tomba, fit un sursaut ou deux, et rendit l’âme.
Alors, en rajustant au vainqueur son pourpoint,
L’un des soldats lui dit :
                            « Vous le haïssiez ?
                                                 — Point.
— Peut-on vous demander la cause de l’affaire ?
— La couleur des cheveux qu’il convient qu’on préfère.
Il était pour les noirs, moi je suis pour les blonds.
— Vous avez été vif, mon gentilhomme… Allons !
Pour cheveux blonds ou noirs faut-il qu’on se courrouce ?
— C’est vrai, dit le bretteur, car ma maîtresse est rousse. »

  • Œuvres complètes de François Coppée, François Coppée, éd. Librairie L. Hébert, 1892, t. Poésie. Tome II, partie Récits épiques, « Duel de Raffinés », p. 237-238 (texte intégral sur Wikisource)


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