Ernest Hemingway
Apparence

Ernest Miller Hemingway, connu sous le nom de Ernest Hemingway, né le à Oak Park dans l'Illinois aux États-Unis et mort suicidé le à Ketchum, Idaho, est un romancier et nouvelliste américain. Il participa à la Première Guerre mondiale, avant d'écrire et d'obtenir le Prix Pulitzer en 1953 pour son livre, Le Vieil Homme et la mer, et devient lauréat du Prix Nobel de littérature en 1954.
Citations
[modifier]Mort dans l'après-midi, 1938
[modifier]Dans tous les arts, le plaisir croît avec la connaissance que l'on a d'eux.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 21
Citation choisie pour le 23 décembre 2016.
La dame : Ce doit être dangereux d'être un homme
L'auteur : Ce l'est en effet, madame. Et bien peu en réchappent. C'est un dur chemin et la tombe est au bout.
L'auteur : Ce l'est en effet, madame. Et bien peu en réchappent. C'est un dur chemin et la tombe est au bout.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 162
La mort est un remède souverain à toutes les infortunes.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 164
C'est en voyant la femelle du taureau de combat qu'on saisit le plus clairement la différence entre l'animal sauvage et l'animal domestique.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 166
C'est seulement par sa conduite sous la pique que l'on peut juger et apprécier la bravoure d'un taureau; et la bravoure c'est la racine du taureau espagnol.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 177
Comme apparence, il avait un des visages les plus laids qu'on puisse trouver hors d'une cage à singes, un corps assez bien, mûr, mais aux jointures plutôt épaisses, et l'air content de soi d'un acteur en vogue.
- Mort dans l'après-midi (1938), Ernest Hemingway, éd. Folio, 1972, p. 259
Le viel homme et la mer, 1952
[modifier]Quand il pensait à la mer c'était toujours la mar, qui est le nom que lui donnent en espagnol ceux qui l'aiment vraiment. Ceux qui l'aiment disent parfois du mal d'elle mais c'est toujours comme s'ils parlaient d'une femme. Certains des plus jeunes pêcheurs, ceux qui utilisaient des bouées comme flotteurs pour leurs lignes et possédaient des bateaux à moteur achetés à l'époque où les foies de requin rapportaient beaucoup d'argent, ceux-là disaient el mar, qui est masculin. Ils en parlaient comme d'un adversaire ou d'un endroit ou même d'un ennemi. Mais le vieil homme y pensait toujours au féminin et comme à quelque chose qui dispensait ou refusait de grandes faveurs, et si elle commettait des folies ou des horreurs, c'était parce qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. La lune la bouleverse comme elle fait à une femme, pensait-il.
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Pierre Jaworski), éd. Folio Billingue, 2019, p. 65
Citation choisie pour le 12 juin 2025.
On était à présent dans la saison des ouragans; quand il n'y a pas d'ouragan en train, c'est le plus beau temps de l'année.
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Jean Dutourd), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1975, p. 72
Ça m'empêchera pas de le tuer, dit-il; tout superbe et formidable qu'il soit.
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Jean Dutourd), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1975, p. 78
Les premières étoiles se montraient.[...] bientôt toutes ses amies lointaines parsèmeraient le ciel. - Le poisson aussi est mon ami, dit-il tout haut.[...] Pourtant faut que je le tue. Heureusement qu'on est pas obligé de tuer les étoiles !
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Jean Dutourd), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2010, p. 87
Le lendemain matin, le gamin entr'ouvrit la porte et passa la tête. Le vieux dormait toujours. Le temps était trop mauvais pour que les bateaux pussent sortir ; aussi le gamin avait-il dormi tard. Comme les matins précédents, il était venu. D'abord, il s'assura que le vieux respirait. Ensuite il vit les mains et pleura. Sans bruit il sortit et courut chercher du café. Il pleurait en dévalant la côte.
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Jean Dutourd), éd. Gallimard, coll. « nrf », 1952, p. 182
Dans la cabane, là-bas, tout en haut, le vieux s'était rendormi. Il gisait toujours sur le ventre. Le gamin, assis à côté de lui, le regardait dormir. Le vieux rêvait de lions.
- Le vieil homme et la mer (1952), Ernest Hemingway (trad. Jean Dutourd), éd. Gallimard, coll. « nrf », 1952, p. 189
Citations rapportées
[modifier]Si deux personnes s'aiment, il ne peut y avoir de fin heureuse.
- Que serais-je sans toi ?, Guillaume Musso, éd. XO Éditions, 2009 (ISBN 978-2-84563-419-0), partie 2 (« Les rues de San-Francisco »), chap. 14 (« Valentine »), p. 141 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
