Ellen Johnson Sirleaf

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Ellen Johnson-Sirleaf3

Ellen Johnson-Sirleaf ,née le 29 octobre 1938 à Monrovia (Liberia), est une femme d'État libérienne, présidente de la République du 16 janvier 2006 au 22 janvier 2018.

Économiste formée aux États-Unis, elle est la première femme élue au suffrage universel à la tête d'un État africain.

Citations[modifier]

Je me représente parce que je veux qu’il y ait une continuité dans les politiques suivies, pour finir de remettre debout les institutions et l’économie. Nous devons continuer de travailler jusqu’à ce que la reconstruction soit irréversible, avec une paix et un développement durables.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


quand je suis arrivée au pouvoir, Monrovia était dans l’obscurité depuis près de vingt ans. Aujourd’hui, la plupart des quartiers ont le courant. Pour l’accès à l’eau, l’éducation, la santé, c’est la même chose : nous avons progressé, même s’il reste beaucoup à faire, notamment dans les régions rurales.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


Sous ma présidence, nous avons attiré pas moins de 11,2 milliards d’euros d’investissements, un record ! Nous avons noué des accords avec ArcelorMittal et China Union pour redémarrer les deux grandes mines de fer exploitées avant la guerre. BHP Billiton, de son côté, réalise des explorations de nouveaux gisements. Dans le domaine agricole, nous nous sommes distingués en attirant des investisseurs asiatiques, tels le malaisien Sime Darby, premier producteur mondial d’huile de palme, qui a lancé deux grandes plantations dans le pays. Quant à Firestone, qui est présent depuis très longtemps au Liberia, il a relancé sa plantation d’hévéas [la plus grande d’Afrique, NDLR], mise à mal par les récoltes clandestines et le manque d’entretien pendant la guerre.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


Nous appelons particulièrement la communauté noire américaine, avec laquelle nous avons un lien historique, à venir ici, à l’instar de Robert Johnson [fondateur du groupe Black Entertainment Television, BET, NDLR], qui a ouvert cette année un complexe touristique à côté de Monrovia. Mais nous espérons aussi que les Brésiliens et les Sud-Africains nous accompagneront dans des projets agricoles et industriels. Ils ont beaucoup à nous apprendre.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


les relations entre le Liberia et ses voisins sont excellentes. Je me suis personnellement impliquée pour rapprocher nos pays. C’est un combat essentiel : on le voit dans la crise ivoirienne. Ce sont les mêmes ethnies qui sont des deux côtés de nos frontières. Par ailleurs, je préside l’Union du fleuve Mano [qui réunit la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée et peut-être bientôt la Côte d’Ivoire, NDLR]. À ce titre, je rencontre régulièrement les chefs d’État voisins pour renforcer l’intégration.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


Nous avons accueilli les Ivoiriens, nous avons partagé notre nourriture avec eux et nous l’avons fait volontiers : nous nous souvenons que, nous aussi, dans le passé, nous avons été accueillis en Côte d’Ivoire.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


je suis confiante. Il y a d’ores et déjà une augmentation du nombre de femmes candidates aux élections… D’ici une dizaine d’années, il y aura deux ou trois femmes présidentes en Afrique, c’est une suite inéluctable. J’aimerais quitter la présidence quand une autre femme sera élue, à ma place ou ailleurs en Afrique. J’attends cela avec impatience.
  • « Ellen Johnson-Sirleaf : « Pourquoi je suis candidate » à la présidentielle du Liberia », Christophe Le Bec

Publié le, jeuneafrique.com, 4 juillet 2011 (lire en ligne)


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