Djami

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Portrait présumé de Djami dans un manuscrit de 1494.

Djami (en persan : جامی), de son nom complet Abd al-Raḥmān ibn Aḥmad Nūr al-Dīn Ǧāmī (en persan : نورالدین عبدالرحمن جامی), né le 18 août 1414 à Khargerd ou Djam (Empire timouride) et mort le 19 novembre 1492 à Hérat (Empire timouride), est un des poètes persan les plus réputés du XVe siècle, et un des derniers poètes soufi de Perse.

Citations[modifier]

Medjnoun et Leïla[modifier]

De toutes les compositions des gens de lettres, il n'y en a pas de plus séduisantes que celles où respire le charme de l'amour.
  • Introduction.
  • (fa) Medjnoun et Leïla, Jami (trad. Antoine-Léonard Chézy), éd. Libella, coll. « Libretto », 2018, 1, p. 11


Assieds-toi, et lis les aventures et les égarements d'un infortuné auquel la violence de son amour fit perdre la raison.
  • Première phrase du récit.
  • (fa) Medjnoun et Leïla, Jami (trad. Antoine-Léonard Chézy), éd. Libella, coll. « Libretto », 2018, p. 15


Partout, que le sort de l'homme est heureux ! et nous, femmes infortunées, semblables à l'oiseau auquel on a coupé les ailes, que notre destinée est à plaindre ! La femme ne peut disposer de son coeur ; jamais elle n'est la maîtresse de ses actions. Et l'amour, cette passion irrésistible, tandis que l'homme se fait un honneur de lui céder, on ose nous en faire un crime.
  • Plaintes de Leïla qui ne peut aller retrouver Medjnoûn.
  • (fa) Medjnoun et Leïla, Jami (trad. Antoine-Léonard Chézy), éd. Libella, coll. « Libretto », 2018, 5, p. 30


Est-il un nom plus doux que celui que l'amour nous impose, et la mélodie la plus touchante peut-elle lui être comparée ?
  • (fa) Medjnoun et Leïla, Jami (trad. Antoine-Léonard Chézy), éd. Libella, coll. « Libretto », 2018, 9, p. 45


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