Discussion:Tristan-Edern Vaquette

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  • Lorsque tu dis « Il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés », tu veux dire que les hommes sont nécessairement antérieurs, causalement et temporellement, au système d’organisation sociale dans lequel ils vivent, que, collectivement, ils l’ont créé, ou, du moins, ont majoritairement été complices de sa création, et tu as raison. Ce que tu omets avec beaucoup de candeur, ou plutôt, car je te connais bien, avec beaucoup de malice, de malignité même, de partialité, de provocation évidemment, c’est que les hommes sont également postérieurs à ce système, je veux dire qu’ils le subissent de fait, bien sûr, mais également qu’ils sont sculptés jour après jour par lui. (Je gagne toujours à la fin, chapitre 44 : Détruire, dit-il.)
  • La phrase de l’imposture, de tous les reniements, est celle-ci : la fin justifie les moyens. (Je gagne toujours à la fin, chapitre 4 : Du teuteu à l’héro(s).)
  • Souvent, à tous, je veux poser cette unique question qu’on ne doit pas, et qui, de toute façon, resterait sans réponse : es-tu dupe ? (Je gagne toujours à la fin, chapitre 47 : La force est avec moi)
  • Il n'y a que deux types d'hommes quels que soient les partis : ceux, trop rares, qui sont contre tout, contre tous et tout le temps, et les autres qui d'bonne foi, sont toujours dans l'bon camp. (Décidément Vaquette est d'extrême gauche, chanson)
  • L'héroïsme, c'est de préférer une belle défaite à une victoire sans grâce. (J'veux être Grand et Beau, chapitre III : Le Courage)
  • T'es d'accord avec moi, tant mieux pour toi, mais moi, j's'rai jamais, jamais d'accord avec toi. (Manifeste, chanson)
  • Le désespoir naît, essentiellement, de la dichotomie entre une ambition, une prétention, et la réalité, aussi n’y a-t-il qu’une alternative pour résoudre le désespoir : abaisser ses ambitions à la hauteur de sa réalité, ou bien élever sa réalité à la hauteur de ses prétentions. (J’veux être Grand et Beau, chapitre 6 : Métaphysique.)
  • Tous, ou presque, vivent la vie qu’on leur écrit d’avance (je sais, c’est banal de le dire), j’ai la faiblesse d’aimer les autres, les rares, les trop rares, qui brisent, qui cassent leur jouet, et, si cela ne donne naissance qu’à un tas de débris, un feu violent, destructeur et bref, tant pis, même si un tel gâchis me désespère au-delà de tout. (Je gagne toujours à la fin, chapitre 24 : Vaquette baise pas les vieilles.)
  • "Observez avec quel plaisir, quelle délectation, quel bonheur même, les journalistes révèlent le vrai nom de Joey Starr – décidément, toujours lui – à la première occasion venue (concours du plus joli pit-bull de Saint-Denis, discussion informelle avec une hôtesse de l’air, concert caritatif au profit des orphelins de la police, échange métaphysique avec un chimpanzé…), comme pour dire : bien sûr, il est connu, lui, il (se) tape plein de gonzesses, lui, il parle vraiment aux gens, de façon peut-être contestable, mais infiniment moins servile que moi (c’est le journaliste qui s’exprime, évidemment), et pourtant, ce n’est pas un extra-terrestre, la preuve, lui aussi, il a un vrai nom, comme moi, et, toujours par le même glissement riemannien de la vérité, il en déduit, rasséréné  : il est comme moi, puis, l’alcool bon marché aidant (essayez d’acheter du Haut-Brion avec une paye de pigiste), il est moi, je suis Joey Starr. Alors, le journaliste aviné sort dans la rue, prend sa voiture, fonce à Saint-Denis, et là, existant enfin comme un homme pour la première fois de sa vie, hurle dans la nuit, ivre de joie : « Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ? », avant de croiser quelques skinheads ou quelques branleurs de banlieue, moins blancs mais tout aussi accorts, qui finalement, lui mettent la fièvre, pendant des heures." (Je gagne toujours à la fin, chapitre 53, Vaquette=SS)

Sources[modifier]


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