Discussion:J. M. Coetzee

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Citations sourcées[modifier]

  • Je ne vois pas pourquoi on devrait automatiquement traduire ou essayer de traduire ma pensée en termes politiques. Il n'est pas nécessaire de connaître mes idées pour comprendre mes livres.
    [1]
  • Dans une société de maîtres et d'esclaves, personne n'est libre. L'esclave n'est pas libre parce qu'il n'est pas son propre maître ; le maître ne l'est pas parce qu'il ne peut se passer de l'esclave.
    [1]
  • Ma pensée est absolument confondue et impuissante devant la souffrance dans le monde. Et pourtant, même dans un âge de fer, la pitié n'est pas réduite au silence.
    [1]
  • Un des aspects les plus étranges de la renommée littéraire, c'est que vous prouvez votre compétence comme écrivain et comme inventeur d'histoires, et les gens vous demandent à grands cris de faire des discours et de leur dire ce que vous pensez du monde .
    [1]

À propos du prix Nobel[2] :

  • Inévitablement, le prix Nobel apporte une notoriété qui fait que le grand public s'intéresse énormément à vous - cette interview en est la preuve - et pas toujours de manière positive. En lui-même, le prix ne vous octroie aucune responsabilité particulière : aucune récompense n'a ce pouvoir. Mais il fait que vos propos sont pris au sérieux par beaucoup de gens, même quand ils ne le méritent pas.
  • Les lauréats des prix Nobel sont des personnes qui possèdent des aptitudes considérables dans leur spécialité, mais ils peuvent faire preuve de la même naïveté et de la même bêtise que n'importe qui d'autre dès qu'ils sortent de leur domaine de compétence.

Interview accordée au Nouvel Observateur (2013)[2]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Nathalie Crom, « J.M. Coetzee, l'étincelant pessimiste », Télérama, 21 août 2010 [texte intégral] 
  2. 2,0 et 2,1 Gilles Anquetil et François Armanet, « J.M. Coetzee : "Il n'y a plus de guerre honorable" », Le Nouvel Observateur, 14 septembre 2013 [texte intégral]