Il n'y a pas plus de criminel que de victime. Business is business. Disons qu'avec moi le risque était plus grand qu'avec d'autres.
On est tous des grains de sable, dont on se souviendra à peine.
On est tous des imposteurs, parce qu'on essaye tous d'échapper à la réalité d'une manière ou d'une autre.
La réalité elle n'est pas très belle, non ? Moi je passais tout à l'heure, je regardais, sur un trottoir, je voyais quelqu'un qui avait une tente, sur le trottoir. On va mal, on va vraiment mal... On s'arrête même plus, on regarde, on dit « ah oui, c'est triste », on a un petit regard de compassion, mais, en fait, la vie elle continue... Donc il y a quand même quelque chose de vraiment très malsain dans cette démarche.
Quelqu'un qui est foncièrement honnête, on ne peut pas lui prendre de l'argent.
Les vrais escrocs ils sont au pouvoir, moi j'ai ramassé les miettes.
La seule chose qui m'inquiète, c'est la mort, le reste, on le vit pleinement.
J'aurai passé en tout douze ans en prison mais on va faire un film sur ma vie, alors ça vaut le coup.
J'ai le regret d'avoir passé autant d'années derrière les barreaux.
Je ne conseille à personne de suivre mon parcours. Parfois, des jeunes viennent me dire : je suis comme toi. Je leur réponds : très bien, prends-toi le mur d'en face, ça ira plus vite.
J'ai payé ma dette, j'ai même laissé un pourboire.
On doit prendre, sinon on vous donne rien.
Je ne suis pas un mythomane, je n'ai jamais été dupe.
J'ai 38 ans et j'en ai passé douze au placard. Il faudrait en plus que je laisse des excuses ? Ces excuses, qu'ils se les mettent dans le cul ! Je n'ai pas d'excuses à donner. Ils m'ont condamné et j'ai payé. Qu'est-ce que vous voulez de plus ? Que je baisse mon pantalon ?
Quand on va chez Ardisson, on n'y va pas par plaisir, on y va parce que ça arrange tout le monde. C'est un business.
Elle [Catherine Breillat] m'a effectivement avancé 650 000 euros, cela correspondait notamment aux avances de mon engagement en tant qu'acteur pour le film.