Clément Bénech

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Clément Bénech, né le 28 avril 1991 à Paris, est un écrivain français.

Ouvrages[modifier]

L'Été slovène (2013)[modifier]

De même que l’on ne trouve à redire que des mauvais livres (où l’on se fait une joie de prendre en note les incorrections, celles qui suscitent notre mauvaise ironie) tandis que les excellents sont si dépourvus de faille qu’on ne peut y introduire aucun pied-de-biche pour découvrir leurs rouages, de même l’amour commence pour moi à décliner lorsqu’on est capable de dire exactement ce qui nous plaît chez l’autre. Dès lors, l’autre est seulement une liste avec des cases cochées.
  • L'Été slovène, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2013, p. 56


Lève-toi et charme (2015)[modifier]

Pour moi, les saisons ont toujours été une vue de l'esprit.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 11


Quelque chose en nous ne pourra jamais remplacer l'étreinte.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 26


À la nudité de son appartement, on pouvait deviner le passé d'un reporter vivant d'hôtel en hôtel, rompu au dépouillement par la force des choses comme un alchimiste flamand qui aurait sacrifié tout son mobilier à la recherche de l'absolu.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 28


À la nuit tombée, j'allais porter mes draps au lavomatique dans un grand sac en plastique. Je m'asseyais et je les regardais tourner. Ces soirées me paraissaient irrémédiablement perdues ; c'est pourtant lors de l'une d'entres elles que je rencontrai Dora.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 35


Ce furent les premiers mots que j'eus sur les lèvres, un matin : lève-toi, mon vieux, lève-toi et charme.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 41


Je me mis en route [...] en rêvant d'un monde où l'on trouverait sur les CV ce qui nous définit vraiment. Une fois, par exemple, j'avais retenu par le bras une fille qui allait se faire écraser, boulevard Haussmann à Paris.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 43


Rien ne donne comme une grue le sentiment d'urbanité, quelle que soit l'émotion que l'on attache à ce sentiment ; et, de la même manière que tout mécanique qu'il soit le tracteur symbolise la campagne, a intégré notre représentation de la campagne comme les éoliennes ne manqueront pas de le faire un jour, de même il me suffisait, me semblait-il, d'avoir l'esprit moderne — c'est-à-dire de trouver une voiture de course plus belle que la victoire de Samothrace — pour succomber au charme des ciels balayés par l'essuie-glace d'une grue.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 53


Il m'avait demandé si je ressentais de l'amitié ou de l'amour pour elle. J'avais répondu que la frontière n'était pas aussi nette qu'il le disait, et d'ailleurs que chaque relation créait son propre genre : je ressentais de la dora pour Dora, et de l'annabelle pour Annabelle.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 60


— Tu sais, il faut bien se forger son petit arsenal de traits de caractère.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 71


Tu n'as peur de rien, toi ? Si me concéda Dora. De l'infiniment petit, de l'infiniment grand... (elle réfléchit) et puis des chants grégoriens, aussi.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 88


Et je la regardai enlever sa chemise de nuit, je voyais son dos nu, très fin, son jean taille haute qu'elle enfila. Tu n'as pas fermé les yeux. Je la corrigeai : si, mais je n'ai pas fermé les paupières.
  • Lève-toi et charme, Clément Bénech, éd. Flammarion, 2015, p. 90


Autres citations[modifier]

Sur Clément Bénech[modifier]

C'est un enfant...
  • « Littérature : Œuvres 1 & L'été slovène », Emily Barnett, franceculture.fr, 7 juin 2013 (lire en ligne)


Mon petit Clément, Clément tout court, a bien fait d'écrire ce premier roman, parce que c'est pas mal, c'est pas mal.
  • « Littérature : Œuvres 1 & L'été slovène », Emily Barnett, franceculture.fr, 7 juin 2013 (lire en ligne)


Ce livre [L'été slovène] est pour moi, je vous le dis très sérieusement, la naissance d'un écrivain.
  • « Littérature : Œuvres 1 & L'été slovène », Florent Georgesco, franceculture.fr, 7 juin 2013 (lire en ligne)


Je n'ai aucun doute sur le fait que, s'il n'a pas un accident de voiture en Slovénie ou je ne sais sais quoi, ce garçon développera une œuvre qui peut être absolument passionnante.
  • « Littérature : Œuvres 1 & L'été slovène », Florent Georgesco, franceculture.fr, 7 juin 2013 (lire en ligne)


J'ai devant moi un jeune homme — pas plus de 23 ans, peut-être 22 encore — les cheveux en boucle et l'œil polisson, quoique bien calme.
  • « Clément Bénech », Arthur Dreyfus, franceinter.fr, 11 septembre 2013 (lire en ligne)


L'ancien jeune homme est devenu un jeune écrivain.
  • « Clément Bénech », Arthur Dreyfus, franceinter.fr, 11 septembre 2013 (lire en ligne)


Je suis un peu déçu qu'un jeune homme comme vous, Clément Bénech, soit sur Twitter.
  • « Clément Bénech », Arthur Dreyfus, franceinter.fr, 11 septembre 2013 (lire en ligne)


Grâce à la ductilité de son style semblable à la marche sur coussinet du félin et son intelligence romantique d’éclaireur, Clément Bénech nous captive.
  • « La nostalgie de l’étreinte », Estelle Ogier, zone-critique.com, 28 avril 2015 (lire en ligne)


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