Charles Cros

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Photographie anonyme de Charles Cros dans les années 1860-1870.

Charles Cros (prononcé /kʁɔs/), né le 1er octobre 1842 à Fabrezan (Aude) et mort le 9 août 1888 dans le 6e arrondissement de Paris, est un poète et inventeur français.

Citations[modifier]

Le Coffret de santal (1873, réédition augmentée en 1879)[modifier]

Et l'on songerait, parmi ces parfums
De bras, d'éventails, de fleurs, de peignoirs,
De fins cheveux blonds, de lourds cheveux noirs,
Aux pays lointains, aux siècles défunts.

  • Derniers vers de La Vie idéale.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 34


Ma belle amie est morte,
Et voilà qu'on la porte
En terre, ce matin,
En souliers de satin.

  • Premiers vers du Rendez-vous.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 42


Pas encor le printemps, mais ce n'est plus l'hiver.
Votre âme, ô ma charmante, a ces heures mêlées.

  • Transition.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 49


Je m'avance hagard vers le but inconnu.

  • Le But.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 58


Je n'ai d'argent qu'en mes cheveux.

  • Conclusion.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 59


Sidonie a plus d'un amant,
C'est une chose bien connue
Qu'elle avoue, elle, fièrement.
Sidonie a plus d'un amant,
Parce que, pour elle, être nue
Est son plus charmant vêtement.
C'est une chose bien connue, Sidonie a plus d'un amant.

  • Première strophe des Triollets fantastiques.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, p. 80


Sans doute, à cet instant deux amants, dans Vénus,
Arrêtés en des bois aux parfums inconnus,
Ont, entre deux baisers, regardé notre terre.

  • Derniers vers du Sonnet astronomique.
  • Le Coffret de santal, Charles Cros, éd. Garnier-Flammarion, 1979, Vingt sonnets, p. 138


Le Hareng saur[modifier]

J'ai composé cette histoire — simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens — graves, graves, graves,
Et amuser les enfants — petits, petits, petits.

  • Derniers vers du monologue Le Hareng saur que Cros déclamait en public.
  • L'Art de dire le monologue, Coquelin aîné et Coquelin cadet, éd. Paul Ollendorff, 1884, p. 99-106


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