Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme politique et diplomate français, né le 2 février 1754 à Paris, mort dans cette même ville le 17 mai 1838.
Les mémoires[modifier]
- Talleyrand, le prince immobile, Emmanuel de Waresquiel, éd. Fayard., 2003,2006 (ISBN 978-2-213-63093-9), p. 51
Correspondance du Prince de Talleyrand et du Roi Louis XVIII[modifier]
à propos de la trahison :
- « Correspondance inédite du Prince de Talleyrand et du Roi Louis XVIII », Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, E.Plon, 1881, p. 22
(La citation littérale se trouve dans l'œuvre d'André Thérive).
Citations rapportées[modifier]
- « Lettre du comte Arkady Markoff ambassadeur de Russie à Paris, à l'Empereur de Russie Alexandre Ier, datée du 4 juillet 1802, cité dans Histoire de l’émigration pendant la Révolution française », Ernest Daudet, Hachette, 1907, p. 255
- (fr) Le Mètre du monde, Denis Guedj, éd. Points, 2003 (ISBN 2-02-049989-4), chap. 19 (« Deux visions du monde »), p. 318 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- (fr) Petit Futé Amateur de champagne, Petit Futé, éd. Nouvelles éditions de l'université, 2014 (ISBN 978-2746969162), p. 48
Citations sur Talleyrand[modifier]
Pour lui, un État n'est fort que s'il admet l'intrusion du temps dans son organisation. Il est depuis toujours partisan d'une monarchie constitutionnelle, c'est un légitimiste qui croit à la mixité de la légitimité monarchique : l'opinion, l'histoire et l'hérédité. Par ailleurs, à ses yeux, un État n'est grand, alors même qu'il est en position de force dans une négociation, que s'il est capable de ne pas humilier l'adversaire. Ces deux axiomes de politique intérieure et de politique internationale sont les siens avant 1789. S'il reste fidèle à quelque chose, c'est bien à cela. Les régimes passent mais les idées de Talleyrand demeurent.
- « Une réhabilitation de Talleyrand, Emmanuel de Waresquiel », Pauline Lecomte, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 53, mars-avril 2011, p. 11
Il est de ceux qui n'abdiquent jamais, quitte à suivre un fil qui ne correspond pas à ses idées. Il considère qu'il faut « en être » afin de pouvoir, à un moment donné, influer dans le bon sens sur le cours des événements politiques.
- « Une réhabilitation de Talleyrand, Emmanuel de Waresquiel », Pauline Lecomte, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 53, mars-avril 2011, p. 12