Charles-Auguste Bontemps

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Charles-Auguste Bontemps, né le 9 février 1893 à Billy-sur-Oisy (Nièvre) et mort le 14 octobre 1981 à Paris, est un comptable, correcteur d’imprimerie, conférencier et militant pacifiste, naturiste et écrivain libertaire.

Citations[modifier]

Avertissement en tête de Notre combat contre l'antisémitisme, 1936[modifier]

Si elle [la Ligue internationale contre l'antisémitisme] se propose, et réalise d'abord, la lutte contre l'antisémitisme, c'est que l'antisémitisme est la négation de la dignité humaine, un abaissement de l'esprit, un avilissement du cœur. En le combattant, elle veut éduquer dans l'homme le sens de la fierté, faire prendre conscience de leur valeur morale, non pas seulement aux êtres asservis, mais aussi à ceux qui sont libres, car la liberté comporte des devoirs envers l'opprimé.
  • « Avertissement », Charles-Auguste Bontemps, dans Notre combat contre l'antisémitisme, Georges Zerapha, éd. (Paris), 1936, p. 5 (lire en ligne)


« Nudisme », Encyclopédie anarchiste, 1925-1934[modifier]

Quant à la pratique du nudisme, je l’ai maintes fois ainsi définie : « On se met nu pour prendre des bains d’air, de lumière ou de soleil, comme on se dévêt pour se laver, pour faire du sport, pour nager. On s’habille ensuite. »
  • « Nudisme », Charles-Auguste Bontemps, dans Encyclopédie anarchiste, Collectif (texte établi par Sébastien Faure), éd. La Librairie internationale, 1925-1934, t. 3, p. 1811 (texte intégral sur Wikisource)


Intermittences, poèmes, 1953[modifier]

Cet aubépin qui m'égratigne,
Ces charmes friselants l'un à l'autre enlacés,
Je les ai vus sortir de leurs graines infimes
Et ce temps qui me semble un immense passé
Est le présent des vertes cimes.

  • Intermittences, Charles-Auguste Bontemps, éd. (Paris), 1953, p. 16


Destins, poèmes, 1961[modifier]

Je ne sais pas les noms des musiciens des cimes
Hors le merle vaurien
Flûtiste en contrepoint parmi les anonymes
Du chœur aérien.

Je ne sais pas les noms mais j'entends les cithares,
Les chutes des bémols,
Les syncopés griffus d'une crécelle hilare
Et les tambourins des envols.

  • Destins, Charles-Auguste Bontemps, éd. (Paris) Les cahiers francs, 1961, Stances matutines, p. 14


Liens externes[modifier]

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :