Voir la source de Benjamin Constant

[[File:Benjamin Constant.jpg|thumb|240px|Benjamin Constant]]
'''{{w|Benjamin Constant|Benjamin Constant de Rebecque}}''' ({{w|Lausanne}}, le {{date|25|octobre|1767}} – [[Paris]], le {{date|8|décembre|1830}}) est un homme politique et {{cat|écrivain}} {{personnalité|française|franco}}-{{personnalité|suisse}}.

== ''De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne'', 1814 ==
{{citation|La guerre et le commerce ne sont que deux moyens différents d'arriver au même but : celui de posséder ce que l'on désire.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne
|titre=Adolphe, suivi de : Quelques réflexions sur le théâtre allemand et la tragédie de Wallstein ; De l'esprit de conquête et de l'usurpation.
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Charpentier
|année=1845
|partie=I (« De l'esprit de conquête »)
|chapitre=2
|page=201}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2010
|mois=janvier
|jour=26
|}}

{{citation|Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne
|titre=Adolphe, suivi de : Quelques réflexions sur le théâtre allemand et la tragédie de Wallstein ; De l'esprit de conquête et de l'usurpation.
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Charpentier
|année=1845
|partie=II (« De l'usurpation »)
|chapitre=19
|page=369}}

== ''{{w|Principes de politique}}'' ==
{{citation|citation=L'erreur de ceux qui, de bonne foi dans leur amour de la liberté, ont accordé à la souveraineté du peuple un pouvoir sans bornes, vient de la manière dont se sont formées leurs idées en politique. Ils ont vu dans l'histoire un petit nombre d'hommes, ou même un seul, en possession d'un pouvoir immense, qui faisait beaucoup de mal; mais leur courroux s'est dirigé contre les possesseurs du pouvoir, et non contre le pouvoir même. Au lieu de le détruire, ils n'ont songé qu'à le déplacer.}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Guillaumin
|année=1872
|page=9
|année d'origine=1815}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2008|mois=juin|jour=23}}


{{citation|citation=L'individu n'est, même dans les états les plus libres, souverain qu'en apparence [...] sa souveraineté est restreinte, presque toujours suspendue (…) et si, à des époques fixes et rares, et entouré de précautions et d'entraves, il exerce cette souveraineté, ce n'est jamais que pour l'abdiquer.}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Guillaumin
|année=1872
|page=9
|année d'origine=1815}}

{{citation|citation=[Le pouvoir] est disposé à nous épargner toute espèce de peine, exceptée celle d'obéir et de payer!}}
{{Réf Livre|titre=Principes de politique
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Guillaumin
|année=1872
|page=9
|année d'origine=1815}}

== ''Adolphe'', 1816 ==
''{{w|Adolphe (roman)|Adolphe}}'' est un roman qui a été quatre fois édité par l'auteur (1816 Paris, 1816 Londres, 1824 Paris, 1828 Paris). C'est la troisième version (1824) qui est considérée comme étant la plus aboutie<ref>Commentaires de Mme Béatrice Didier, ISBN 9782253045885, p 219 </ref>.
{{Citation|[.] la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusqu'à l'âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur nos impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet plus de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger de nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=I
|page=28
}}

{{Citation|Les hommes se blessent de l'indifférence, ils l'attribuent à la malveillance ou à l'affectation ; ils ne veulent pas croire qu'on s'ennuie avec eux naturellement.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=I
|page=31
}}

{{Citation|Presque toujours, pour vivre en repos avec nous-mêmes, nous travestissons en calculs et en systèmes nos impuissances ou nos faiblesses : cela satisfait cette portion de nous qui est, pour ainsi dire, spectatrice de l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=II
|page=41
}}

{{Citation|Il n'y a point d'unité complète dans l'Homme, et presque jamais personne n'est tout à fait sincère ni tout à fait de mauvaise foi.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=II
|page=42
}}

{{Citation|L'amour supplée aux longs souvenirs, par une sorte de magie. Toutes les autres affections ont besoin de passé : l'amour crée, comme par enchantement, un passé dont il nous entoure.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=II
|page=53
}}

{{Citation|Ce qu'on ne dit pas n'en existe pas moins, et tout ce qui est se devine.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=III
|page=56
}}

{{Citation|Malheur à l’homme qui, dans les premiers moments d’une liaison d’amour, ne croit pas que cette liaison doit être éternelle.
}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=III
|page=56
}}

{{Citation|[.], charme de l'amour, qui vous éprouva ne saurait vous décrire.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=IV
|page=59
}}

{{Citation|Il y a des choses qu’on est longtemps sans se dire, mais quand une fois elles sont dites, on ne cesse jamais de les répéter.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=IV
|page=65
}}

{{Citation|C'est un affreux malheur de n'être pas aimé quand on aime ; mais c'en est un bien grand d'être aimé avec passion quand on n'aime plus.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe, suivi de : Quelques réflexions sur le théâtre allemand et la tragédie de Wallstein ; De l'esprit de conquête et de l'usurpation.
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Charpentier
|année=1845
|chapitre=V
|page=55}}
et
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=V
|page=73
}}

{{Citation|Nous sommes des créatures tellement mobiles, que, les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=VI
|page=82
}}

{{Citation|[.] on lutte quelques temps contre sa destinée, mais on finit toujours par céder. Les lois de la société sont plus fortes que les volontés des hommes ;  les sentiments les plus impérieux se brisent contre la fatalité des circonstances. En vain on s'obstine à ne consulter que son cœur ; on est condamné tôt ou tard à écouter la raison.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=VI
|page=84
}}

{{Citation|Tel homme qui pense de bonne foi s'immoler au désespoir qu'il a causé ne se sacrifie dans le fait qu'aux illusions de sa propre vanité.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=VII
|page=22
}}

{{Citation|Elle croyait ranimer mon amour en excitant ma jalousie; mais c'était agiter des cendres que rien ne pouvait réchauffer.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=GF Flammarion
|année=1989
|chapitre=VIII
|page=140}}

{{Citation|Mais l'homme se déprave dès qu'il a dans le cœur une seule pensée qu'il est constamment forcé de dissimuler.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Gallimard
|année=2007
|chapitre=IX
|page=92}}

{{Citation|Nul ne me disputait mon temps, ni mes heures ; aucune voix ne me rappelait quand je sortais : j'étais libre en effet ; je n'étais plus aimé : j'étais étranger pour tout le monde.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=X
|page=129
}}

{{Citation|[.] ; l'amour s'identifie tellement à l'objet aimé, que dans son désespoir même il y a quelque charme. Il lutte contre la réalité, contre la destinée ; l'ardeur de son désir le trompe sur ses forces, et l'exalte au milieu de sa douleur.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=X
|page=125
}}


{{Citation|Le sentiment le plus passionné ne saurait lutter contre l'ordre des choses. La société est trop puissante.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=Lettre à l'éditeur
|page=133 et 134}}

{{Citation|C'est esprit, dont il est si fier, ne sert ni à trouver du bonheur, ni à en donner.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=Réponse
|page=137
}}

{{Citation|La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le cœur qui l'aimait.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=Réponse
|page=137
}}

{{Citation|[.]; chacun ne s'instruit qu'à ces dépens dans ce monde, [.]. Les circonstances sont bien peu de chose, le caractère est tout.}}
{{Réf Livre|titre=Adolphe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Le livre de poche
|année=1988
|ISBN=9782253045885
|chapitre=Réponse
|page=137 et 138
}}

== ''Cours de politique constitutionnelle'', 1818-1820 ==
{{citation|La reconnaissance a la mémoire courte.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=De la doctrine politique qui peut réunir les partis en France
|titre=Cours de politique constitutionnelle
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Société belge de librairie
|année=1837
|page=202}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2017|mois=février|jour=16}}


== ''De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes'', 1819 ==
{{citation|Mais les gouvernements qui partent d'une source légitime ont moins qu'autrefois le droit d'exercer sur les individus une suprématie arbitraire. Nous possédons encore aujourd'hui les droits que nous eûmes de tout temps, ces droits éternels à consentir les lois, à délibérer sur nos intérêts, à être partie intégrante du corps social dont nous sommes membres. Mais les gouvernements ont de nouveaux devoirs. Les progrès de la civilisation, les changements opérés par les siècles, commandent à l'autorité plus de respect pour les habitudes, les affections, pour l'indépendance des individus. Elle doit porter sur tous ces objets une main plus prudente et plus légère.}}
{{Réf Livre|titre=De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Mille et une nuits
|ISBN=9782755505702
|année=2010
|page=36}}

{{citation|Que le pouvoir s'y résigne donc ; il nous faut de la liberté, et nous l'aurons ; mais comme la liberté qu'il nous faut est différente de celle des Anciens, il faut à cette liberté une autre organisation que celle qui pourrait convenir à la liberté antique. Dans celle-ci, plus l'Homme consacrait de temps et de force à l'exercice de ses droits politiques, plus il se croyait libre ; dans l'espèce de liberté dont nous sommes susceptibles, plus l'exercice de nos droits politiques nous laissera de temps pour nos intérêts privés, plus la liberté nous sera précieuse.}}
{{Réf Livre|titre=De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Mille et une nuits
|ISBN=9782755505702
|année=2010
|page=39}}

== ''Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri'', 1822-1824 ==
{{citation|Pour la pensée, pour l'éducation, pour l’industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer.}}
{{Réf Livre|titre=Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=Belles Lettres
|collection=Les classiques de la liberté
|année=2004
|page=dernière}}

[[Fichier:Colombier.jpg|vignette]]

== ''Colombier'', ouvrage de 2013 ==
{{citation|Tant que je vivrai, je me dirai toujours qu'il y a un Colombier dans le monde.}}
{{Réf Livre|titre= Tant que je vivrai, je me dirai toujours qu'il y a un Colombier dans le monde
|auteur=Hélène Kett, Monique Link, Charles Ausburger, Bernard Baroni, Daniel Clerc, Jean-Marie Fragnière, Jean-Pierre Miéville, Laurent Nebel
|éditeur=Village de Colombier
|collection=Village de Colombier
|année=2013
|page=première}}


== ''Journal intime'', 1895 ==
{{citation|Servons la bonne cause et servons-nous.}}
{{Réf Livre|titre= Journal intime de Benjamin Constant et lettres à sa famille et à ses amis : portraits et autographe
|auteur=Benjamin Constant
|éditeur=P. Ollendorff (Paris)
|collection=NRF
|année= 1895
|page=139}}

{{autres projets|s=Benjamin Constant|w=Benjamin Constant}}

{{DEFAULTSORT:Constant, Benjamin}}
[[Catégorie:Naissance en 1767]]
[[Catégorie:Décès en 1830]]
[[Catégorie:Personnalité politique française]]
[[Catégorie:Personnalité politique suisse]]
[[Catégorie:Philosophe français]]
[[Catégorie:Philosophe suisse]]
[[Catégorie:Essayiste français]]
[[Catégorie:Romancier français]]
[[Catégorie:Essayiste suisse]]
[[Catégorie:Romancier suisse]]
[[Catégorie:Diariste]]
[[Catégorie:Épistolier]]