Argumentation
Apparence
Personne n’ignore qu’il y a deux entrées par où les opinions sont reçues dans l’âme, qui sont ses deux principales puissances, l’entendement et la volonté.
- De L’art de persuader[1], Blaise Pascal, éd. Mille et une nuits, vers 1660 (ISBN 978-2-755-50173-5), p. 5
N’entreprendre de définir aucune des choses tellement connues d’elles-meme, qu'on n'ait point de termes plus clairs pour les expliquer.
N’admettre aucun des termes un peu obscurs ou équivoques, sans définition.
- De L’art de persuader, Argumentation, éd. Mille et une nuits, vers 1660 (ISBN 978-2-755-50173-5), p. 9
Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela l’argumentum ad personam pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem.
- (fr) La Dialectique éristique (titre original Eristische Dialektik) (1830), Arthur Schopenhauer, éd. Mille et une nuits, 1998 (ISBN 978-2-755-50242-8), p. 66