Antoinette Des Houlières
Antoinette Des Houlières, née Antoinette du Ligier de la Garde, de son nom complet Antoinette de Lafon de Boisguérin des Houlières ou Deshoulières, est une femme de lettres française et membre de l’Académie des Ricovrati, elle fréquente le salon de Mademoiselle de Scudéry. Sa date de naissance, à Paris, est incertaine, probablement le 31 décembre 1637 ou le 1er janvier 1638[1]. Elle est morte à Paris le 17 février 1694.
Citations
[modifier]On connoît peu l’Amour, lorsqu’on ose assûrer
Qu’avec la Jalousie il ne sçauroit durer :
Loin de le ralentir, tout ce qu’elle conseille
Ne sert qu’à le rendre plus fort.
Un peu de jalousie éveille
Un Amour heureux qui s’endort.
- Œuvres de Madame et Mademoiselle Deshoulières, Antoinette Des Houlières et Antoinette-Thérèse Des Houlières, éd. Prault Fils, 1747, p. 123
Cette fière raison, dont on fait tant de bruit,
Contre les passions n'est pas un sûr remède.
- (fr)
Cette fière raiſon dont on fait tant de bruit,
Contre les Paſſions n'est pas un ſeur remede.
- « Les Moutons, idylle », Antoinette Des Houlières, Le Nouveau Mercure galant, juillet 1677, p. 138 (lire en ligne)
- « Les Moutons », Antoienne Des Houlières, dans Femmes-Poëtes de la France, Henri Blanvalet, éd. H. Blanvalet, 1856, p. 36 (texte intégral sur Wikisource)
Voir aussi
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Références
[modifier]- ↑ « Antoinette du Ligier de la Garde – SIEFAR » (consulté le 21 septembre 2025)