Alger
Apparence
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles ! | |
Alger (en arabe : الجزائر (Al-Jazā'ir)note 1,2, en berbère : ⴷⵣⴰⵢⴻ (Dzayer ou Lezzayer)3), surnommée El Bahja (« la Joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida « la blanche, est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée.
Citations
[modifier]À quoi bon, écrit-il, avoir démoli la Djenina, ce charmant palais dont la façade intérieure rappelait celle de l'Alhambra et qui fut la demeure des pachas pendant trois siècles ? Pourquoi la Casbah a-t-elle été éventrée, pourquoi ses mosquées ont-elles été transformées en casernes, pourquoi ses jardins ont-ils été saccagés ? Et la mosquée Saida, pourquoi l'a-t-on jetée bas ? Et celle de Mezzo-Morto ? Et tant de maisons charmantes et de fontaines. Et surtout la mosquée de Ketchaoua, l'édifice le plus élégant de la ville des Maures ; quelle idée funeste a-t-on eu de la transformer en cathédrale ? Un architecte a fait de ce monument gracieux le plus grotesque de tous. Et ça ne rappelle pas du tout l'architecture byzantine, comme on le dit, mais tout au plus un gâteau monté
- Ernest Feydeau, qui a visité Alger vers 1860, a rencontré de vieux Algérois qui ont connu l'ancienne ville mauresque et sont unanimes à déplorer tant d'inutiles dévastations effectués par les Français dans la basse Casbah après la conquête de 1830
- Alger: étude, Ernest Feydeau, éd. Michel Lévy frères, 1862, p. 23
C'est une ville mythique. Aucun étranger de passage ne la quitte sans en emporter quelque chose dans sa valise. Quand on passe par Alger, on traverse le miroir. On arrive avec une âme et l’on s’en va avec une autre, toute neuve, sublime. Alger vous change une personne d’un claquement de doigts.
- Les Anges meurent de nos blessures, Yasmina Khadra, éd. Groupe Robert laffont, 2013, p. 298
Alger! Un triangle blanchâtre sur des plateaux verts... Et quand le soleil se lève pour l’éclairer, quand la ville s’illumine et se colore à ce rayonnement qui tous les matins lui vient de La Mecque, on la croirait sortie de la veille d’un immense bloc de marbre blanc, veiné de rose.
- Une année dans le Sahel, Eugène Fromentin, éd. Michel Lévy, 1859, p. 4-5