Alexandre Dumas
Alexandre Dumas (1802 — 1870) est un écrivain français. Ses cendres furent transférées au Panthéon de Paris le 30 novembre 2002. Il est l'auteur de nombreux romans, tel Les Trois Mousquetaires, ainsi que de pièces de théâtre et de nombreux autres ouvrages.
Citations propres à l'auteur
[modifier]Le Capitaine Pamphile, 1839
[modifier]- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), I. Introduction à l'aide de laquelle le lecteur fera connaissance avec les principaux personnages de cette histoire et l'auteur qui l'a écrite, p. 43
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), chap. III Comment Mlle Camargo tomba en la possession de M. Decamps, p. 62
« La stupéfaction fut grande à bord du navire impérial. Le capitaine avait reconnu, la veille, un navire marchand, et s'était endormi là-dessus en fumant sa pipe à opium ; mais voilà que, dans la nuit, le chat était devenu tigre, et qu'il montrait ses griffes de fer et ses dents de bronze.
« On alla prévenir le capitaine Kao-Kiou-Koan de la situation dans laquelle on se trouvait. Il achevait un rêve délicieux : le fils du soleil venait de lui donner une de ses sœurs en mariage, de sorte qu'il se trouvait beau-frère de la lune.
« Aussi eut-il beaucoup de peine à comprendre ce que lui voulait le capitaine Pamphile.
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), V. Comment Jacques Ier fut arraché des bras de sa mère expirante et porté à bord du brick de commerce la Roxelane (capitaine Pamphile), p. 83
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), VII. Comment Tom embrassa la fille de la portière, qui montait de la crème, et quelle décision fut prise à l'égard de cet événement, p. 101
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), VIII. Comment Tom démit le poignet à un garde municipal, et d'où venait la frayeur que lui inspirait cette respectable milice, p. 111
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), chap. XII Comment le capitaine Pamphile passa deux nuits fort agitées, l'une sur un arbre, l'autre dans une hutte, p. 165
- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), chap. XVII Comment le capitaine Pamphile, ayant abordé sur la côte d'Afrique, au lieu d'un chargement d'ivoire qu'il venait y chercher, fut forcé de prendre une partie de bois d'ébène, p. 243
Les Trois Mousquetaires, 1844
[modifier]- Voir le recueil de citations : Les Trois Mousquetaires
Le Comte de Monte-Cristo, 1844
[modifier]« Attendre et espérer ! »
- Le Comte de Monte-Cristo (1845 — 1846), Alexandre Dumas, éd. Le Livre de poche Jeunesse, coll. « Roman historique », 2002 (ISBN 2-01-322008-1), t. 2, chap. 74 « Conclusion », p. 535 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 3 janvier 2010.
Vingt ans après, 1845
[modifier]- Voir le recueil de citations : Vingt Ans après
Le Vicomte de Bragelonne, 1650
[modifier]- Voir le recueil de citations : Le Vicomte de Bragelonne
Causeries, 1860
[modifier]- « Les courses d'Epsom », dans Causeries (2ème série), Alexandre Dumas, éd. Michel Levy, 1860, p. 220
Le Bagnard de l'Opéra, 1868
[modifier]J'avais dans la tête un drame bien intime, bien sombre, bien terrible, que je voulais faire passer de ma tête sur le papier [...].
Mais je remarquai une chose : c'est que, pour le travail profond et assidu, il faut les chambres étroites, les murailles rapprochées, et le jour éteint par des rideaux de couleur sombre.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 9
Les vastes horizons, la mer infinie, les montagnes gigantesques, surtout lorsque tout cela est baigné de l'air pur et doré du Midi, tout cela vous mène droit à la contemplation, et rien mieux que la contemplation ne vous éloigne du travail [...].
Je contemplais, et je l'avoue, cette Méditerranée d'azur, avec ses paillettes d'or, ces montagnes gigantesques belles de leur terrible nudité, ce ciel profond et morne à force d'être limpide.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 9
Il est vrai que la nuit, quand je pouvais prendre sur moi de fermer mes volets aux rayons tentateurs de la lune ; quand je pouvais détourner mes regards de ce ciel tout scintillant d'étoiles ; quand je pouvais m'isoler avec ma propre pensée, je ressaisissais quelque empire sur moi-même. Mais, comme un miroir, mon esprit avait conservé un reflet de ses préoccupations de la journée, et, comme je l'ai dit, ce n'étaient plus des créatures humaines avec leurs passions terrestres qui m'apparaissaient, c'étaient de beaux anges qui, à l'ordre de Dieu, traversaient d'un coup d'aile ces espaces infinis ; c'étaient des démons proscrits et railleurs, qui, assis sur quelque roche nue, menaçaient la terre ; c'était enfin une œuvre comme La Divine Comédie, comme le Paradis perdu ou comme Faust, qui demandait à éclore, et non plus une composition comme Angèle ou comme Antony.
Malheureusement je n'étais ni Dante, ni Milton, ni Goethe.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 10
Puis il y avait les jours de tempête, les jours où le ciel si pur se voilait de nuages sombres, où cette Méditerranée si azurée devenait couleur de cendre, où cette brise si douce se changeait en ouragan.
Alors le vaste miroir du ciel se ridait, cette surface si calme commençait à bouillir comme au feu de quelque fournaise souterraine. La houle se faisait vague, les vagues se faisaient montagnes. La blonde et douce Amphitrite comme un géant révolté, semblait vouloir escalader le ciel, se tordant les bras dans les nuages, et hurlant de cette voix puissante qu'on n'oublie pas une fois qu'on l'a entendue.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 11
— Mais qu'est-ce donc que ce manant-là, qui croit qu'on est obligé de donner à des gens comme nous des soufflets pour les faire battre ?
— Ce que c'est ? c'est un monsieur qui se fait appeler le vicomte Henry de Faverne.
— Henry de Faverne ? je ne connais pas cela.
— Ni moi non plus.
— Eh bien ! comment avez-vous une affaire avec un homme que vous ne connaissez pas ?
— C'est justement parce que je ne le connais pas que j'ai avec lui une affaire : cela vous paraît étrange ; qu'en dites-vous ?
— Je l'avoue.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 3. Le foyer de l'Opéra, p. 32
— Ah çà ! mon cher Olivier, lui dis-je, vous êtes donc un Saint-Georges pour parler comme cela d'avance.
— Non, je tire même assez mal, mais j'ai le poignet solide, et, sur le terrain, un sang-froid de tous les diables ; d'ailleurs, cette fois-ci, j'ai affaire à un lâche.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 4. Préparatifs, p. 41
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 8. Le malade, p. 73
Voir aussi
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