Alexander von Humboldt

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Alexander von Humboldt en 1843.

Alexander von Humboldt (1769-1859), Baron von Humboldt, plus connu sous le nom d'Alexander von Humboldt ou Alexandre de Humboldt, est un naturaliste, géographe et explorateur allemand, de mère française, né le 14 septembre 1769 à Berlin et mort le 6 mai 1859 dans la même ville.

Il était membre associé de l'Académie des sciences (France) et président de la Société de géographie de Paris.

Par la qualité des relevés effectués lors de ses expéditions, il a fondé les bases des explorations scientifiques.

Cosmos, essai d'une description physique du monde, 1847-1854[modifier]

En maintenant l'unité de l'espèce humaine, nous rejetons, par une conséquence nécessaire, la distinction désolante de races supérieures et de races inférieures. Sans doute il est des familles de peuples plus susceptibles de culture, plus civilisées, plus éclairées ; mais il n'en est pas de plus nobles que les autres. Toutes sont également faites pour la liberté, pour cette liberté qui, dans un état de société peu avancé, n'appartient qu'à l'individu, mais qui, chez les nations appelées à la jouissance de véritables institutions politiques, est le droit de la communauté tout entière.
  • Cosmos, essai d'une description physique du monde, Alexander von Humboldt, éd. Gide et J. Braudy, 1847, t. 1, p. 430


Les Arabes, peuple de race sémitique, font reculer en partie la barbarie qui, déjà depuis deux siècles, a couvert l'Europe ébranlée par les invasions des peuples : ils remontent aux sources éternelles de la philosophie grecque ; ils ne se bornent pas à sauver le trésor des connaissances acquises, ils l'agrandissent et ouvrent des voies nouvelles à l'étude de la nature.
  • Cosmos, essai d'une description physique du monde, Alexander von Humboldt, éd. Gide et J. Braudy, 1844, t. 2, p. 247


Les Arabes doivent être considérés, je le répète encore, comme les véritables fondateurs des sciences physiques, en prenant cette dénomination dans le sens auquel nous sommes habitués aujourd'hui. [...] Après avoir payé le tribut d'éloges que méritent les services rendus par les Arabes à la science de la nature, dans la double sphère du ciel et de la terre, il reste

encore à mentionner ce qu'ils ont ajouté au trésor des mathématiques pures. [...] Les Arabes rendirent ainsi un double service aux sciences mathématiques : leur algèbre, malgré l'insuffisance des signes et des notations, avait heureusement influé, tant par les emprunts qu'ils avaient faits aux Grecs et aux Hindous que par leurs propres découvertes, sur l'époque brillante des mathématiciens italiens au moyen âge. Ce furent eux aussi qui, par leurs écrits et par l'extension de leur commerce, répandirent le système de numération indienne depuis Bagdad jusqu'à Cordoue. Ces deux progrès, la propagation simultanée de la science et des signes numériques, avec leur double valeur, absolue et relative, agirent d'une manière différente, mais également efficace, sur le développement mathématique de la science de la nature.

  • Cosmos, essai d'une description physique du monde, Alexander von Humboldt, éd. Gide et J. Braudy, 1854, t. 2, p. 258-278

Autres citations[modifier]

La fève de cacao est un phénomène que la nature n'a jamais répété ; on n'a jamais trouvé autant de qualités réunies dans un aussi petit fruit.
  • Citation d'Alexander von Humboldt
  • Mes petites recettes magiques au quinoa, Anne Dufour, Laurence Wittner, éd. Leduc.s Éditions, 2013, p. 153


Les croyances populaires, même les plus absurdes en apparence reposent sur des faits réels, mais mal observés.
  • Citation d'Alexander von Humboldt
  • Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent, fait, en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803, et 1804, par Al. De Humboldt et A. Bonpland,, Friedrich Wilhelm, Heinrich Alexander von Humboldt, Aimé Bonpland, éd. F. Schoell, 1819, t. Vol 2, p. 333


La description exacte et précise des phénomènes n'exige pas un exposé aride et incolore.
  • Citation d'Alexander von Humboldt
  • (fr) « Humboldt : le retour d'un père de la géographie », Sébastien Velut, Maud Lasseur, Cafés Géographiques de Paris, 26 février 2002, p. 5 (lire en ligne)


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