Alain Berthoz
Alain Berthoz, né le à Neuilly-sur-Seine, est un ingénieur et neurophysiologiste français, membre de l'Académie des sciences (depuis 2003), de l'Académie des technologies (depuis 2010) et professeur honoraire au Collège de France.
Citations
[modifier]La simplexité, 2009
[modifier]La simplexité est cette complexité déchiffrable, car fondée sur une niche de combinaison e règles simples.
- La simplexité, Alain Berthoz, éd. Odile Jacob, 2009, chap. Introduction, p. 12
Simplifier dans un monde complexe n'est jamais simple. Cela demande notamment d'inhiber, de sélectionner, de lier, d'imaginer.
- La simplexité, Alain Berthoz, éd. Odile Jacob, 2009, chap. Introduction, p. 12
Nous avons retrouvé nombre de principes que nous avion proposés comme base d'une théorie de de la simplexité : le rôle fondamental de l'inhibition, la spécialisation et ma modularité, l'anticipation, e détour, la coopération et la redondance. Nous en avons pressenti d'autres. Toutefois, il est clair que nous n'avons fait qu'entrevoir les mécanismes biologiques fondamentaux qui ont permis à la simplexité d'émerger dans le vivant. Il appartiendra à la science de demain de les comprendre.
- La simplexité, Alain Berthoz, éd. Odile Jacob, 2009, chap. Epilogue, p. 213
Nous ne pourrons rien comprendre à la nature du vivant si nous nous contentons d'en étudier les éléments, les briques? Il nous faut réintégrer celles-ci dans leur monde, leur Umwelt. Il nous faut remettre l'acte au cœur de la molécule et du gène, mais pas seulement. Il faut fonder une sorte d'interactionnisme où la pression de l'évolution pour induire des solutions simplexes vient de l'interaction d'organismes vivant avec le monde physique dont ils internalisent les propriété pour mieux survivre. Le renouveau de l'intérêt dans l'épigenèse est un témoin de cette nécessité.
- La simplexité, Alain Berthoz, éd. Odile Jacob, 2009, chap. Epilogue, p. 213
On ne peut comprendre l'individu sans comprendre ses interactions avec autrui, c'est-à-dire l'intersubjectivité.
- La simplexité, Alain Berthoz, éd. Odile Jacob, 2009, chap. Epilogue, p. 213
