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Nouria Hernandez

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Nouria Hernandez (née 13 mai 1957) est une biologiste suisse, professeuse à l'Université de Lausanne, dont elle est rectrice de 2016 à 2021.

Le temps, 2016

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Avant tout, j'aimerais pousser le thème du « développement viable ». Je préfère ce terme à celui de « durable », car « viable » implique pour moi davantage l'idée de survie dans la durée. Ce sujet dépasse les problématiques uniquement environnementales. Il me plaît car il permet de penser aux générations à venir.
  • À propos de ses priorités comme rectrice de l’Université de Lausanne.
  • « « La science est une force qui avance toute seule » », Olivier Dessibourg et Catherine Dubouloz, Le Temps, 4 juin 2016 (lire en ligne)


De manière générale, l’éducation et la recherche ne sont pas de bons endroits où économiser. Ce sont les sources vives d’un pays comme la Suisse [...].
  • À propos du programme fédéral d’encouragement à la formation, à la recherche et à l’innovation.
  • « « La science est une force qui avance toute seule » », Olivier Dessibourg et Catherine Dubouloz, Le Temps, 4 juin 2016 (lire en ligne)


Tout le nouveau rectorat y est opposé. [...] Il faut permettre à ceux qui ont la capacité de faire des études de les faire indépendamment de leur situation financière. Et s'il fallait vraiment aller dans cette direction, améliorons d'abord les bourses, puis l'on pourrait envisager d'augmenter les taxes. Pas l'inverse !
  • À propos d'une éventuelle hausse des taxes d'études.
  • « « La science est une force qui avance toute seule » », Olivier Dessibourg et Catherine Dubouloz, Le Temps, 4 juin 2016 (lire en ligne)


Sur le principe, je n'ai rien contre. Mais si on le fait, les conditions doivent être telles qu'elles pourraient être publiées dans les médias sans avoir honte ni être inquiet. Dès qu'il y a, dans le contrat, des clauses que l'on n’a pas envie de montrer, c'est mauvais signe.
  • À propos de l’apport des fonds privés et de chaires sponsorisées.
  • « « La science est une force qui avance toute seule » », Olivier Dessibourg et Catherine Dubouloz, Le Temps, 4 juin 2016 (lire en ligne)


L'uniscope, 2017

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Un exemple nous est donné quand nous partons de la réflexion sur les limites de la biosphère. Il s’agit selon nous de l’un des enjeux majeurs de nos sociétés, et l’université doit pouvoir contribuer par ses compétences spécifiques, notamment en matière de recherche, à trouver des solutions pour aller vers un développement durable. [...] Nos sciences humaines et sociales interviennent sur ces questions. Puis si vous songez à la composante perte de la diversité, maintien des équilibres naturels, production alimentaire suffisante, dépollution... vous voyez que tous les domaines de la biologie sont sollicités, sans oublier ceux de la médecine en raison des impacts immédiats, mesurables et mesurés de la pollution atmosphérique sur la santé. Et la Faculté des HEC devrait réfléchir à des modèles économiques libérés de l’exigence de la croissance.
  • « « Il faut apprendre à créer sa voie » », Nadine Richon, L'uniscope, la magazine du campus de l'UNIL, 27 mars 2013, p. 4-5 (lire en ligne)


24 heures, 2017

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Nous nous intéressons beaucoup aux problèmes de durabilité, qui est probablement le plus grand défi de notre société. En ce moment, notre système économique est basé sur la croissance. Lorsqu’elle s’arrête, la prospérité diminue. Si j’étais économiste, je passerais mon temps à essayer de régler ce problème, en tentant de trouver un système économique qui ne soit pas basé sur une croissance à l’infini et qui arrive à assurer la prospérité des gens. Cette problématique, absolument clé, doit être empoignée par l’éducation.
  • « « Il y a deux révolutionnaires à la tête de l'UNIL et de l'EPFL » », Emmanuel Borloz, 24 heures, 2 mai 2015 (lire en ligne)