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Les Grands Ducs

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Les Grands Ducs est un film réalisé en 1996 par Patrice Leconte. Les dialogues sont signés Serge Frydman.

Répliques

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Victor Vialat : Deviens jamais vieux, mon p'tit. Fais jamais cette connerie.
  • Philippe Noiret, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Victor Vialat : Comment ça, place aux jeunes ? Non mais ça va pas, non ! J'suis électrifié, moi mon vieux. Je décolle, je pète les flammes !
  • Philippe Noiret, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Shapiron : Toujours les mêmes conneries : grosses plaisanteries, mauvais goût, portes qui claquent. Y'a pas d'secret. On fait des affaires ou on fait des salles vides, faut choisir. C'est comme ça qu'il tient, Shapiron : cimenté dans le navet !
  • Michel Blanc, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Shapiron : Qu'est-ce que c'est Cox ? une marque de vélo ?

Victor Vialat : C'est un acteur, monsieur.
Eddie Carpentier : Non...

Victor Vialat : Si, c'est un acteur comme on n'en fait plus ! Y'a eu quelques prodiges, y'en a plus, y'a lui ! Georges Cox ! Des dons exceptionnels ! Oui, exceptionnels ! Une figure, une somme !
  • Michel Blanc, Philippe Noiret, Jean Rochefort, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Vous voulez que je vous dise, c'est le voisinage qui a détruit le civisme. Les gens sont devenus maboul.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Les cloisons, ça vous fait des générations de taupes.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Voiture ritale, tête de faux-derche, attitude lèche-cul : c'est le metteur en scène.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Eddie Carpentier : Je ne déteste pas les femmes à lunettes sombres : ça leur donne un genre énigmatique qu'il est assez agréable de profaner.
  • Jean Rochefort, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Victor Vialat : Dis donc, tu le connais bien, ton texte, toi ?

Eddie Carpentier : Oh bah, je suis le docteur. Un docteur, c'est un docteur. Qu'est-ce que tu veux que je te dise, ça joue au canevas ces trucs-là.
Victor Vialat : Oh bah oui, mais...
Eddie Carpentier : Toi tu es le notaire, tu nous la joues notaire, les grandes lignes. Le reste, c'est de la garniture. Les textes, Victor, c'est pour les culs-de-plomb.

  • Philippe Noiret, Jean Rochefort, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Au théâtre, c'est sur ses silences qu'on juge un acteur.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Les vieux sont des proies faciles. Ça, c'est un problème social.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Victor Vialat : On n'a joué qu'un seul soir. Pour une tournée, c'est un peu court quand même.
  • Philippe Noiret, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Un jour ou l'autre toutes les actrices deviennent plus ou moins psychopathes.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : C'est un problème touristique. Les ruines, ça s'visite plus.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Eddie Carpentier : À la gare comme à la gare.
  • Jean Rochefort, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : J'ai eu un trou. Une absence. En impro, ça arrive, on se laisse facilement emporter.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Victor Vialat : Aubenas, sa grand'place !..

Eddie Carpentier : ... ses hôtels de passe !..

Georges Cox : ... ses ananas...
  • Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Y'a deux races de femmes : les frappées et les sournoises.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Shapiron : J'vous crèverai tous ! tous les acteurs ! J'vous hais, j'vous vomis ! Parias ! Voleurs ! Pompes à fric !
  • Michel Blanc, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Mesdames, messieurs. Ce soir, un de nos camarades ne se relèvera pas. Ce soir une fois de plus, le théâtre a cruellement frappé un de ses obscurs mais dévoués soldats, compagnon joyeux et exemplaire. Fougueux, inventif et promis à un avenir brillant, il a été fauché dans la fleur de l'âge. Mais à tous il laissera le souvenir d'un homme, d'un ami qui, jusqu'au bout, se sera battu pour vous distraire. Aussi, avant que le spectacle ne continue, car il doit continuer, nous allons passer parmi vous et nous en remettre à votre générosité et à votre cœur. Merci.
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Eddie Carpentier : Mais pousse-toi, connasse !
  • Jean Rochefort, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Dites-vous bien que j'appartiens à une famille d'acteurs qui n'a jamais cédé devant l'adversité... mon père, Frédéric COX, a été la voix de l'horloge parlante pendant 18 ans... et il a été le premier à le faire !
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


Georges Cox : Y'a un problème ? Vous n'avez pas lu le deuxième acte ? Ben, Scoubidou me demande de remplacer sa belle-sœur... alors dans l'troisième acte, j'suis la belle-sœur Ophélie... un acteur doit savoir tout jouer !
  • Jean-Pierre Marielle, Les Grands Ducs (1996), écrit par Serge Frydman


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