Aller au contenu

José Manuel Durão Barroso

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Version datée du 22 novembre 2019 à 06:29 par Lykos (discussion | contributions) (Révocation des modifications de Hazar Sam (discussion) vers la dernière version de Lykos)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
José Manuel Durão Barroso (octobre 2010).

José Manuel Durão Barroso, né le 23 mars 1956 à Lisbonne, est un homme politique portugais. Il est président de la Commission européenne depuis le 23 novembre 2004.

Crise financière et nouvel ordre mondial

[modifier]
Aujourd'hui, l'Europe peut proposer les principes et les règles qui modèleront un nouvel ordre mondial.
  • (en) Today Europe can propose the principles and rules that will shape a new global order.


Nous vivons effectivement un moment historique. Le genre d'occasion où la crise remet en question toutes les certitudes et les esprits sont plus ouverts au changement. Ce sont des moments extraordinaires et qui n'arrivent pas tous les jours. Nous devons comprendre qu'il s'agit vraiment d'un de ces moments où il y a une plus grande plasticité qui fait que nous pouvons effectuer un vrai changement.
  • (en) We are indeed living historic moments. The kind of occasion where the crisis calls in to question all certainties and minds are more open to change. These are very special moments and they are not happening everyday. We have to understand that it’s really one of those moments where there is some higher plasticity and then where we can make a real change


José Manuel Barroso se multiplie, avec une aisance de chef D'État, auprès de ses invités. Il rajuste son col en amidon. Sans doute le plus gominé, il est aussi le plus entouré. Quelle course astrale ! L'ancien militant maoïste a changé de cocktail. Il a troqué Molotov contre Monnet. Comme Cohn-Bendit, il s'est mis aux flûtes de champagne. Il a fini sa révolution personnelle en smoking. A-t-il vraiment changé depuis sa jeunesse ? Il est passé naturellement du maoïsme à la programmation néolibérale mondialiste. Après tout, les deux systèmes, qui se sont affrontés pendant soixante-dix ans, partagent la même foi scientiste dans l'économie et la même allergie viscérale à la démocratie. Il n'a fait, comme tant d'autres, que recycler son internationalisme révolutionnaire en transitant par l’université de Georgetown. Il est passé de la « révolution au service des peuples » à la « révolution au service des marchés ».

  • Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, Philippe De Villiers, éd. Albin Michel, 2015, p. 318


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :