Aller au contenu

Georg Christoph Lichtenberg

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Version datée du 23 février 2019 à 13:05 par Lykos (discussion | contributions) (Category:Physicien retirée; Category:Physicien allemand ajoutée avec HotCat)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Georg Christoph Lichtenberg

Georg Christoph Lichtenberg (1742 - 1799) est un philosophe, écrivain et physicien (atypique) allemand.

Aphorismes

[modifier]
Cet homme avait tant d'intelligence qu'il n'était presque plus bon à rien dans le monde.
  • Œuvres complètes II – Anthologie de l'humour noir (1979), André Breton (trad. Albert Béguin), éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1992, p. 905


Si vous faites peindre une cible sur la porte de votre jardin, vous pouvez être certain que l'on tirera dessus.
  • Œuvres complètes II – Anthologie de l'humour noir (1979), André Breton (trad. Albert Béguin), éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1992, p. 906


On est toujours enclin à croire que le travail est aisé à celui qui a un talent. Il te faut peiner toujours, homme, si tu veux accomplir de grandes choses.
  • Le Miroir de l'âme (1773-1775), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 195


Que l'homme soit la plus noble des créatures, voilà qui se laisse aussi prouver par le fait qu'aucune autre ne lui a contesté cette affirmation.
  • Le Miroir de l'âme (1773-1775), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 21


Dieu a créé l'homme à son image, dit la Bible ; les philosophes font exactement le contraire en créant Dieu à la leur.
  • Le Miroir de l'âme (1773-1775), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 212


D'une pensée, le philosophe se place au-dessus du monde et le grand homme, lui, le remplit.
  • Le Miroir de l'âme (1773-1775), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 218


La méthode du carnet de notes est hautement recommandable. On y inscrit toute phrase, toute expression. On s'enrichit à l'épargne des vérités de quatre sous.
  • Le Miroir de l'âme (1776-1779), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 327


Parmi les plus grandes découvertes qu'ait faites la raison humaine ces derniers temps il y a, selon moi, l'art de juger les livres sans les avoir lus.
  • Le Miroir de l'âme (1779-1784), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 351


L'Américain qui découvrit le premier Christophe Colomb fit une méchante découverte.
  • Le Miroir de l'âme (1779-1784), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 351


La tendance humaine à considérer de petites choses comme importantes en a produit plusieurs qui sont fort grandes.
  • Le Miroir de l'âme (1779-1784), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 355


Celui qui est amoureux de soi a au moins l'avantage de ne pas avoir trop de rivaux.
  • Le Miroir de l'âme (1784-1788), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 363


Je me fis comme règle que le soleil ne me trouvât jamais au lit tant que je serais en santé. Agir ainsi ne me coûta rien, puisque mon attitude envers les lois que je me prescrivis moi-même fut toujours de ne me les imposer qu'au moment où il m'apparaissait quasi impossible de les transgresser.
  • Le Miroir de l'âme (1789-1793), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 422


Pendant longtemps je n'ai pas bien compris d'où il venait qu'il m'était si affreusement difficile de lire les livres de plusieurs polygraphes célèbres et, finalement, je remarquai la chose suivante : la raison réside en ceci que ces gens sont d'une telle insignifiance en comparaison des véritables grands hommes, que l'on ne peut être attiré de découvrir ce qu'ils savent.
  • Le Miroir de l'âme (1789-1793), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 435-436


Aujourd'hui, on cherche partout à répandre le savoir ; qui sait si, dans quelques siècles, il n'y aura pas des universités pour rétablir l'ancienne ignorance ?
  • Le Miroir de l'âme (1793-1796), Lichtenberg (trad. Charles Le Blanc), éd. José Corti, coll. « Domaine Romantique », 1997, p. 504


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :