Aller au contenu

Évolution

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Version datée du 5 juin 2017 à 09:08 par A1AA1A (discussion | contributions) (Biologie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :

Biologie

[modifier]

Pascal Picq, La plus belle histoire du langage, 2008

[modifier]
La fonction ne crée pas l'organe.
  • La plus belle histoire du langage, Pascal Picq, éd. Seuil, 2008, chap. Aux sources du langage, p. 31


Psychologie

[modifier]

Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953

[modifier]
Dans les textes tantriques [...] il est dit que l'évolution de la conscience passe, grâce au croissant, de la région humide à la zone enflammée du soleil, et de là, à travers la région de l'air, à la pleine lune. Celui qui atteint la pleine lune « voit les trois périodes et a la vie longue », il est aux portes de la « grande libération ». Ces trois périodes sont le passé, le présent et l'avenir. Elles correspondent aux trois mondes des mythes de la lune : les enfers, la terre et les cieux. [...] en termes de psychologie, celui qui a atteint au royaume de la pleine lune a gagné la connaissance de l'inconscient qui est source, passé, origine ; il possède la puissance dans le monde présent, son regard pénètre l'avenir. En un sens il échappe au temps dont il transcende les limites. Il a acquis l'immortalité.
  • Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001  (ISBN 2-228-89431-1), chap. XIV. Renaissance et immortalité, p. 317


François Marty, Les grands concepts de la psychologie clinique, 2008

[modifier]

La projection

[...] les sacrifices que les Anciens offraient à leurs dieux après une bataille, un crime ou un cataclysme illustrent le fonctionnement [projectif]. Il s'agissait, somme toute, d'effacer tous relents de culpabilité – quels qu'en fussent les motifs – pour adoucir les mœurs. Il s'agissait aussi de tenter de désamorcer les intentions agressives de l'autre en saluant sa bonté, chacun, vainqueur ou vaincu, se dédouanant ainsi de sentiments, de désirs ou d'affects dont le Destin vous assiégeait. Les rituels sont sous-tendus d'un fonctionnement projectif que l'on ne dénoncera que lorsqu'il deviendra intolérable au plus grand nombre : ce sont des systèmes de pensée relativement stables, défensifs contre le monde pulsionnel et pris dans un registre symbolique qui leur assure d'être intégrés socialement. Le fait que ces rituels et croyances aient pu constituer, ou constituent encore dans certaines sectes ou communautés, le principe organisateur du lien social, témoigne, s'il en était besoin, de sa nature « anti-pulsionnelle ». S'il y a matière à penser que le jugement de réalité, à certaines époques primitives ou au début de notre ère historique, contraignait à ces types de fonctionnements en raison de l'énormité de l'énigme de la création du monde et des solutions imparfaites qui pouvaient en rendre compte, le mouvement de la pensée et du savoir, l'évolution culturelle et la mondialisation de l'information les rendent aujourd'hui peu fondées.
  • Les grands concepts de la psychologie clinique, François Marty (Sous la direction de), éd. Dunod, 2008  (ISBN 978-2-10-051145-7), 1. Espace de définition, p. 69