Henri Barbusse
Apparence
Henri Barbusse (Asnières-sur-Seine, 17 mai 1873 — Moscou, 30 août 1935) est un écrivain français. Il a reçu le prix Goncourt en 1916 pour son roman Le Feu.
L'Enfer, 1908
[modifier] Le réel et le surnaturel, c’est la même chose.
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. VII, p. 106 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 29 novembre 2008.
Si on nous enlevait tout ce qui nous fait mal, que resterait-il ?
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. VIII, p. 148 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
À l’ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l’avez nommée : c’est l’asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L’esprit de tradition infecte l’humanité.
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. X, p. 188 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Chaque être est seul au monde. Cela paraît absurde, contradictoire, d’énoncer une phrase pareille. Et pourtant, il en est ainsi… Mais il y a plusieurs êtres comme moi… Non, on ne peut pas dire cela. Pour dire cela, on se place à côté de la vérité en une sorte d’abstraction. On ne peut dire qu’une chose : Je suis seul.
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. XIV, p. 269 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Chaque être est toute la vérité.
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. XIV, p. 270 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
On ne meurt pas puisqu’on est seul ; ce sont les autres qui meurent. Et cette phrase qui se répand en tremblant à mes lèvres, à la fois sinistre et radieuse, annonce que la mort est un faux dieu.
- L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. XIV, p. 270 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Deux armées aux prises, c'est une grande armée qui se suicide.
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 1 (« La Vision »), p. 3 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 6 septembre 2007.
L'avenir est dans les mains des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changé par l'alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis.
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 1 (« La Vision »), p. 5 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Honte à la gloire militaire, honte aux armées, honte au métier de soldat, qui change les hommes tour à tour en stupides victimes et en ignobles bourreaux.
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 20 (« Le Feu »), p. 280 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 5 mai 2015.
La liberté et la fraternité sont des mots, tandis que l'égalité est une chose.
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 24 (« L'Aube »), p. 369 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 27 janvier 2017.
Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s'il y en avait !
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 24 (« L'Aube »), p. 376 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 5 novembre 2011.
Combien de crimes dont ils ont fait des vertus, en les appelant nationales !
- Le Feu, Henri Barbusse, éd. Flammarion, 1916, chap. 24 (« L'Aube »), p. 375 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)