Bérénice Levet
Bérénice Levet, née en 1971, est une philosophe, universitaire et essayiste française.
Citations
La Présidence Hollande se sera exténuée jusqu'au bout dans des batailles soit vaines soit destructrices — comme dans le cas de l'école où, sous couvert de refondation, il ne s'agit rien de moins que de parachever sa transformation en centre d'animation, ou du mariage, institution qui a été vidée de toute signification : consacrer l'amour entre deux êtres n'était pas sa fonction.
- « La véritable domination masculine se trouve dans les territoires perdus de la République », Alexis Feertchak, Le Figaro Vox, 9 septembre 2016 (lire en ligne)
Madame Rossignol ferait bien de lire par exemple, l'essai de Géraldine Smith, Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos. Elle y apprendrait, entre autres choses tout aussi édifiantes, qu'il est des boulangeries, en plein cœur de la capitale, où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes. La croisade contre le sexisme et la reconquête de ces territoires ne se fera pas à coup de manifestations festives.
- « La véritable domination masculine se trouve dans les territoires perdus de la République », Alexis Feertchak, Le Figaro Vox, 9 septembre 2016 (lire en ligne)
L'usage du mot sexisme ne vise rien d'autre qu'à diaboliser, criminaliser toute perception, toute pensée, toute exaltation de la dualité sexuelle. Cette épithète est absolument redoutable, elle vise à surveiller et punir les hommes en tant qu'ils s'obstinent à voir dans les femmes des femmes et à n'y être pas indifférents. […]
Cette notion de sexisme est, à dessein, une nébuleuse. Elle est une sorte d'enseigne destinée à recevoir les réalités les plus floues : N'importe quelle parole, n'importe quel comportement suspect de pactiser avec le « mythe » de la différence des sexes est menacé d'y être expédié. Où commence, où finit le sexisme ? La frontière ne peut être tracée. C'est donc une chasse illimitée et sans merci qui s'ouvre.
- « La véritable domination masculine se trouve dans les territoires perdus de la République », Alexis Feertchak, Le Figaro Vox, 9 septembre 2016 (lire en ligne)
Dans l'esprit de ce féminisme converti à la radicalité anglo-saxonne et acquis aux thèses du Genre, le premier des préjugés est de croire en la différence des sexes. Ces néo-féministes aspirent à vivre dans un monde où il n'y aurait plus ni homme ni femme, seulement des individus neutres, délestés de toute enveloppe charnelle. […]
La croisade des féministes est tournée contre l'hétérosexualité. La rédemption, à leurs yeux, est dans l'homosexualité : le désir du même pour le même mettrait à l'abri du rapport de domination qui sature la relation homme/femme.
- « La véritable domination masculine se trouve dans les territoires perdus de la République », Alexis Feertchak, Le Figaro Vox, 9 septembre 2016 (lire en ligne)