Hypérion

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Hypérion est un roman de science-fiction, de genre space-opera, écrit par Dan Simmons en 1989 et publié en France en 1995. Ce roman est le premier des Cantos d'Hypérion, un cycle composé de quatre romans : Hypérion, La Chute d’Hypérion (The Fall of Hyperion, 1990), Endymion (1995) et L’Éveil d’Endymion (The Rise Of Endymion, 1997), complétés par deux nouvelles : Les orphelins de l’hélice et La mort du centaure. Ce cycle est considéré par de nombreux spécialistes comme une des œuvres majeures de la science-fiction des années 90.

Citations du roman[modifier]

Le père Duré gardait la conviction que la sainte Église catholique et apostolique continuait de représenter pour l’humanité le meilleur et le dernier espoir d’immortalité.


Tout ce que je pus obtenir comme renseignements, après avoir posé d’innombrables questions, fut que Tuk était mort parce qu’on l’avait tué, et qu’on l’avait tué pour qu’il meure.


Si l’Église doit mourir, qu’elle meure, mais en toute sa gloire, en pleine connaissance de sa renaissance dans le Christ.


Amateur de ballets et de toutes choses gracieuses, Son Altesse a la légèreté d’un cornichon ambulant doublé d’une andouille comique.


Le flou se transforma en une tête issue du cauchemar d’un camé : visage mi-chrome, mi-acier, dents de loup mécanique croisé avec une pelleteuse à vapeur, yeux de laser rubis enchâssés dans un écrin de sang […].


Je réintitulai mon poème Les Chants d’Hypérion. Le sujet n’était pas seulement la planète, mais la fin des Titans qui se faisaient appeler humains.


Si notre société devait un jour opter pour une dictature à la George Orwell, le meilleur instrument d’oppression serait sans doute le sillage laissé par la carte bancaire.


Aussi impossible que cela puisse paraître, Hypérion semble échapper à toutes les lois de la physique, de l’histoire, de la psychologie humaine et des arts prédictifs tels qu’ils sont pratiqués par le TechnoCentre.


On ne dépasse jamais le stade du pétrole. Pas tant qu’il y en a encore dans le sous-sol.


Nous les traitons de barbares alors que c’est nous qui nous accrochons, timorés, à notre Retz, comme les Wisigoths tapis parmi les ruines de la splendeur fanée de Rome, et c’est nous qui nous proclamons civilisés.


Je crée l’avenir, répéta-t-il sans redresser la tête. Mais c’est le passé qui a besoin d’être changé. Rien qu’un instant. Rien qu’une décision.


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