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Vingt Ans après

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La trilogie des mousquetaires
Vingt Ans après
Les Trois Mousquetaires Le Vicomte de Bragelonne

Vingt Ans après est un roman de cape et d'épées d'Alexandre Dumas, qu'il publie à partir de 1845. Il s'agit de la suite des Trois Mousquetaires. L'histoire se déroule durant la Fronde et les intrigues entre puissants se jouent entre le cardinal Mazarin, Cromwell et Charles Ier. Par la suite, Dumas conclut la trilogie avec Le Vicomte de Bragelonne.

Citations

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Ce fantôme de Richelieu, c’était Mazarin.


Vous avez dit qu’avec quatre hommes vous vous chargeriez de mettre en fuite cent manants ; comme nous pourrions en rencontrer deux cents, prenez-en huit.


J’oubliais que pourvu qu’on paie, c’est tout ce qu’il lui faut à lui.
  • Comminges, au sujet de Mazarin.


  • En entrant à la Bastille, on cessait d’être un homme et l’on devenait un numéro.


Pardieu ! j’en porte les marques, de notre amitié : trois coups d’épée !…
  • Rochefort, à d'Artagnan.


Rien ne fausse les idées comme de voir les choses à travers les grilles d’une prison.
  • Rochefort, à Mazarin.


Ce Gascon a sauvé une reine et fait confesser à M. de Richelieu qu’en fait d’habileté, d’adresse et de politique, il n’était qu’un écolier.
  • Rochefort, au sujet de D'Artagnan.


Ces quatre hommes, ce n’étaient pas des princes, ce n’étaient pas des ducs, ce n’étaient pas des hommes puissants, ce n’étaient même pas des hommes riches : c’étaient quatre soldats ayant grand cœur, bon bras, franche épée.
  • Rochefort, au sujet des trois mousquetaires et de d'Artragnan.


Monseigneur, j’ai été si longtemps enfermé que je ne suis que d’un parti, c’est du parti du grand air.
  • Rochefort


Je sais que je ne dois jamais nommer les personnes qui répondent aux questions que je leur fais, répondit l’enfant, ou sans cela je n’apprendrais plus rien.
  • Louis XIV enfant.


N’y a-t-il donc que les coupables dont l’honneur soit en jeu, monsieur, et ne peut-on pas déshonorer quelqu’un, une femme surtout, avec des apparences ?


— Monseigneur, Pythagore faisait garder pendant cinq ans le silence à ses disciples pour leur apprendre à se taire.
— Et vous l’avez gardé vingt ans, monsieur. C’est quinze ans de plus qu’un philosophe pythagoricien, ce qui me semble raisonnable.

  • D'Artagnan et Mazarin.


On fait mal les grandes choses avec de petits moyens.
  • D'Artagnan


Avec ces trois hommes et moi, Votre Éminence remuera toute la France et même toute l’Europe, si cela lui convient.
  • D'Artagnan


Ah ! Mazarin, Mazarin ! tu n’as pas confiance en moi ! tant pis, cela te portera malheur !
  • D'Artagnan


– Et la bataille qu'elle représente ?
– Est celle de Marignan. C'est le moment où l'un de mes ancêtres donne son épée à François 1er, qui vient de briser la sienne. Ce fut à cette occasion qu'Enguerrand de la Fère, mon aïeul, fut fait chevalier de Saint-Michel. En outre, le roi, quinze ans plus tard, car il n'avait pas oublié qu'il avait combattu trois heures encore avec l'épée de son ami Enguerrand sans qu'elle se rompît, lui fit don de cette aiguière et d'une épée que vous avez peut-être vue autrefois chez moi, et qui est aussi un assez beau morceau d'orfèvrerie. C'était le temps des géants, dit Athos. Nous sommes des nains, nous autres, à côté de ces hommes-là.

  • Vingt ans après (1845), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2007  (ISBN 978-2-07-040478-0), p. 164


– Donc, signez, dit Aramis en lui présentant la plume.
Mazarin se leva, se promena quelques instants, plutôt rêveur qu'abattu. Puis s'arrêtant tout à coup :
– Et quand j'aurai signé, Messieurs, quelle sera ma garantie ?
– Ma parole d'honneur, Monsieur, dit Athos.
Mazarin tressaillit, se retourna vers le comte de La Fère, examina un instant ce visage noble et loyal, et prenant la plume :
– Cela me suffit, Monsieur le comte, dit-il.
Et il signa.

  • Vingt ans après (1845), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 2007  (ISBN 978-2-07-040478-0), p. 874


Liens externes

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