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Montesquieu, avec [[John Locke]], est un inspirateur des principes d'organisation politique et sociale sur lesquels nos sociétés modernes s'appuient. |
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Version du 13 décembre 2009 à 22:37
Charles Louis de Secondat (1689 - 1755), baron de La Brède et de Montesquieu est un moraliste, penseur et philosophe français du siècle des Lumières. Montesquieu, avec John Locke, est un inspirateur des principes d'organisation politique et sociale sur lesquels nos sociétés modernes s'appuient.
Lettres persanes, 1721
Aussi puis-je t'assurer qu'il n'y a jamais eu de royaume où il y ait eu tant de guerres civiles que dans celui du Christ.
- Lettres persanes (1721), Montesquieu, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1972 (ISBN 2-253-00321-2), partie Rica à Ibben, à Smyrne, Lettre 95, p. 128 (texte intégral sur Wikisource)
Il n'y a que deux sortes de guerre justes : les unes qui se font pour repousser un ennemi qui attaque ; les autres, pour secourir un allié qui est attaqué.
- Lettres persanes (1721), Montesquieu, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1972 (ISBN 2-253-00321-2), partie Usbek au même (Rhédi), Lettre 95, p. 256 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 13 décembre 2009.
L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie.
- Lettres persanes (1721), Montesquieu, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1972 (ISBN 2-253-00321-2), partie Usbek au même (Rhédi), Lettre 121, p. 310 (texte intégral sur Wikisource)
De l'esprit des lois, 1748
L'amour de la république, dans une démocratie, est celui de la démocratie ; l'amour de la démocratie est celui de l'égalité.
- « De l'esprit des lois », dans Œuvres complètes, Montesquieu, éd. Adamant, 2001 (ISBN 0543996123), t. 1, chap. III, livre V, p. 37 (texte intégral sur Wikisource)
Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.
- « De l'esprit des lois », dans Œuvres, Montesquieu, éd. Nourse, 1767, t. 1, chap. IV, livre XI (« Des lois qui forment la liberté politique, dans son rapport avec la constitution »), p. 206 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.
- (fr) La liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un Etat, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance, et ce que c'est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent; et si un citoyen pouvoit faire ce qu'elles défendent, il n'auroit plus de liberté, parce que les autres auroient tout de même ce pouvoir.
- De l'esprit des lois (1748), Montesquieu, éd. Pourrat, 1831, t. 1, chap. 3-Ce que c'est que la liberté, livre XI, p. 290
Mes pensées, 1899 (posthume)
L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.
- Mes pensées (1899), Montesquieu, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1949, p. 975
Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime.
- Oeuvres complètes, Montesquieu, éd. Firmin Didot frères, 1854, Pensées diverses, p. 622
Divers
Ce n'est pas l'esprit qui fait les opinions, c'est le cœur.
- (fr) Une idée philosophique par jour, Janine Casavecchie, éd. Édition du chêne, 2009 (ISBN 978-2-84277-961-0), p. 312
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