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|titre=Éxégèse des lieux communs
|auteur=Léon Bloy
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Version du 22 janvier 2008 à 20:21

Léon Bloy, né à Périgueux le 11 juillet 1846 et mort à Bourg-la-Reine le 21 novembre 1917, est un romancier et essayiste français.

La Femme pauvre, 1897

[...] la folie des Croisades est ce qui a le plus honoré la raison humaine.
  • La Femme pauvre, Léon Bloy, éd. Mercure de France, coll. « Folio », 1980, p. 234


Éxégèse des lieux communs, 1902

Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 9


Le vrai Bourgeois [...] l'authentique et indiscutable bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 9-10


Il est inutile de respecter les vivants, à moins qu'ils ne soient les plus forts. Dans ce cas, l'expérience sugère plutôt de lécher leurs bottes, fussent-elles merdeuses. Mais les morts doivent toujours être respectés.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 101


Par nature, le Bourgeois est haïsseur et destructeur de paradis. Quand il aperçoit un beau Domaine, son rêve est de couper les grands arbres, de tarir les sources, de tracer des rues, d'instaurer des boutiques et des urinoirs. Il appelle ça monter une affaire.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 141


L'universelle supériorité de l'homme qui n'est pas plus bête qu'un autre est ce que je connais de plus écrasant.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 184


Les moralistes ont toujours remarqué depuis longtemps qu'on a toujours assez de force pour supporter les peines d'autrui.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 212


Il faudrait n'avoir aucune expérience de la vie pour ignorer que plus on est riche, plus les charges sont pesantes parce qu'on a moins de prétextes pour s'en plaindre, et il faudrait être sourd et bien insensible pour ne pas entendre, à cet égard, les gémissements des riches et n'en avoir pas le cœur déchiré.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 256/257


On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes.
  • Éxégèse des lieux communs, Léon Bloy, éd. Rivages, coll. « Rivages poche / Petite Bibliothèque », 2005, p. 298


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