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{{Citation|citation=Dites à votre maîtresse que le bord de son lit est une rivière de fleurs.}} |
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{{Citation|citation=— Dites à votre maîtresse que le bord de son lit est une rivière de fleurs. Ramenez-la dans ce caveau de théâtre où battait à l'envi, il y a trois ans, le coeur d'une capitale que j'ai oubliée. Dites-lui que son temps m'est précieux et que dans le chandelier de ma tête flambent toutes ses rêveries. N'oubliez pas de lui faire part de mes désirs couvant sous les pierres que vous êtes. Et toi qui es plus belle qu'une graine de soleil dans le bec du perroquet éblouissant de cette porte, dis-moi tout de suite comment elle se porte. S'il est vrai que le pont-levis des lierres de la parole s'abaisse ici sur un simple appel d'étrier.}} |
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{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=29|partie=1|ISBN=2-07-032917-8}} |
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=29|partie=1|ISBN=2-07-032917-8}} |
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Version du 15 janvier 2012 à 16:50
Littérature
Prose poétique
André Breton, Poisson soluble, 1924
Dites à votre maîtresse que le bord de son lit est une rivière de fleurs.
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 29
Roman
James Joyce, Ulysse, 1922
Voici la servante de la lune. Dans le sommeil le signe liquide lui dit son heure, la fait lever. Lit nuptial, lit de parturition, lit de mort aux spectrales bougies. Omnis caro ad te veniet. Et voici la vampire qui vient, ses yeux, perceurs de tempêtes, sa voilure de chauve-souris qui ensanglante la mer, bouche au baiser de sa bouche.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 76