Aller au contenu

Renaud

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Renaud (2016).

Renaud Séchan dit Renaud, est un auteur-compositeur-interprète français né à Paris le 11 mai 1952.

Citations

[modifier]
Si l'roi des cons perdait son trône, y aurait 50 millions de prétendants.
  • Les 50 millions font référence à l'ensemble des Français.


Y m'a filé un beigne,
j'y ai filé une torgnole,
m'a filé une châtaigne,
j'lui ai filé mes grolles.

  • Laisse béton, Renaud, Renaud Séchan, album Place de ma mob (1977 chez Polydor).


Quand à la fin d'une chanson
Tu t'retrouves à poil sans tes bottes
Faut avoir d'l'imagination
Pour trouver une chute rigolote.

  • Laisse béton, Renaud, Renaud Séchan, album Place de ma mob (1977 chez Polydor).


J'ai la connerie humaine comme oraison funèbre, le regard des curieux comme unique linceul.


Il rêvait d'une gonzesse qui n'aurait été qu'à lui, belle comme un tatouage mais quand même intelligente.


La médecine est une putain, son maquereau c'est le pharmacien.


Le picon-bière, c'est redoutable
Même les Belges s'y aventurent pas
Ça vous fait glisser sous la table
Comme un rat.


On a des plantations
Pas énormes, trois hectares
D'une herbe qui rend moins con
Non, c'est pas du Ricard.


Samedi soir, ça a baigné
On a paniqué pour rien.
La p'tite avait assuré
Plutôt bien.
Elle bouquinait dans sa piaule
La Critique de la raison pure,
Trouvait ça presque aussi drôle
Que Ben Hur.


Vouloir trop plaire, c'est le plaisir des moches.


Elle m’a parlé de Bernard Tapie, enthousiaste,
M’a dit qu’il avait du génie et de la classe.
J’ai dit : « T’as raison, Ginette,
C’est Karl Marx
En plus balaise, en plus honnête,
En plus efficace ».


Croyait que le matin du grand soir
Allait venir
Croyait au grand souffle d'espoir
Sur l'avenir
Genre de conneries que quelque part
J'avais lues
Dans Minute ou dans un journal
Je sais plus.


Le monde est beau, il y a des gens bien, tu l'aimes tellement. Mais il devient bête et méchant, et plus que moche, à la téloche.


L'Hexagone

[modifier]

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
Car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités
L'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue,
La mentalité est la même :
Tous des tocards, tous des faux culs.


Manu

[modifier]

Eh Manu rentre chez toi
Y'a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pi tu gonfles la taulière
J'croyais qu'un mec en cuir
Ça pouvait pas chialer
J'pensais même que souffrir
Ça pouvait pas t'arriver
J'oubliais qu'tes tatouages
Et ta lame de couteau
C'est surtout un blindage
Pour ton cœur d'artichaut.


Mistral gagnant

[modifier]

À m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous…

Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants et les mistral gagnants.


L'idole de Saint-Germain-des-Près
Bien qu'il écrive avec ses pieds
A la prétention insensée
De nous dire ce qu'il faut penser.


Les Mots

[modifier]

C’est pas donné aux animaux, pas non plus au premier blaireau
Mais quand ça vous colle à la peau, putain qu’est-ce que ça vous tient chaud
Écrire et faire vivre les mots, sur la feuille et son blanc manteau
Ça vous rend libre comme l’oiseau, ça vous libère de tous les mots,
Ça vous libère de tous les maux.

C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse
Qui vous assigne une place, plus près des anges que des angoisses.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :