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Christian de La Mazière

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Christian de La Mazière, né le à Tours et mort le à Paris, est un journaliste et impresario français. Il s'est engagé dans la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

Le Rêveur casqué, 1972

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La meilleure église, c'est le bordel, c'est là qu'on risque le moins et qu'on est le mieux accueilli.
  • Citant un de ses compagnons, La Buharaye.
  • Le Rêveur casqué, Christian de La Mazière, éd. Éditions Robert Laffont, 1972, partie Première partie, chap. III. Où j'apprends ce qu'est une école allemande, p. 83


Derrière ces hauts murs, à travers la loi du silence et le travail forcé, les détenus étaient comme des enterrés vivants. Ils n'avaient droit qu'à la lettre mensuelle avec menace permanente de sa suppression, une lettre de dix lignes, sur papier de la centrale, frappé de la devise : « Liberté-Égalité-Fraternité », car le sceau de la République est partout là où il n'y a plus de liberté, où l'inégalité est féroce et où la fraternité n'a pas d'usage.
  • À propos de son séjour en prison.
  • Le Rêveur casqué, Christian de La Mazière, éd. Éditions Robert Laffont, 1972, partie Deuxième partie, chap. III. L'heure de vérité, p. 266


Mais cette claustration, c'était tout autant, une protection fabuleuse. Nous nous y blottissions comme la tortue dans sa carapace. Quand on est prisonnier, on est intouchable, les vagues du dehors viennent mourir au pied des murailles. On attend, on se dit que les événements qui nous ont conduits là sont en train de s'apaiser, de s'effacer, qu'un beau jour, ce sera fini — comme si l'on pouvait sortir en laissant sa mémoire derrière soi… L'Histoire nous avait mis en convalescence. On n'en bougerait pas.
  • À propos de son séjour en prison.
  • Le Rêveur casqué, Christian de La Mazière, éd. Éditions Robert Laffont, 1972, partie Deuxième partie, chap. IV. Au clocher de Clairvaux, p. 298


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