Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau
Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, plus communément appelé Mirabeau, né le 9 mars 1749 au Bignon-Mirabeau (Loiret), mort le 2 avril 1791 à Paris, fut simultanément ou successivement un révolutionnaire français, ainsi qu'un écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français. Il reste le premier symbole de l'éloquence parlementaire en France.
Discours
- Discours tenu lors de la séance royale du 23 juin 1789, dans la salle des Menus-Plaisirs de Versailles, suite au serment du Jeu de paume.
- Orateurs de la Révolution française, I, Mirabeau, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléïade », 1989, discours « Réponse à Dreux-Brézé », p. 644
- Citation choisie pour le 22 mars 2009.
- Séance du 17 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 18
- Séance du 17 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 19
- Séance du 18 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 37-38
- Séance du 21 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 61
- Séance du 21 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 61
Dominant ! Messieurs, je n'entends point ce mot, et j'ai besoin qu'on me le définisse. Est-ce un culte oppresseur que l'on veut dire ?
- Séance du 23 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 68
- Séance du 23 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 69
- Séance du 1er septembre 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 114
Adresse de la ville de Rennes, qui prétend que le veto royal est inadmissible, et déclare traitres et ennemis de la patrie, ceux qui voudroient enlever ce pouvoir à la nation, à qui il appartient dans toute sa plénitude.]
Quand il seroit vrai qu'il pouroit y avoir jamais de la dignité dans la colère, je ne vois pas ce qui peut dans l'adresse qui vient d'être lue, exciter la colère de l'assemblée. Melun, Chaillot, le Point du jour, Géroflé ont le droit de débiter les mêmes absurdités que Rennes ; comme Rennes, ils peuvent qualifier d'infâmes ou de traîtres à la patrie, ceux qui ne partagent pas leurs opinions. L'assemblée nationale n'a pas le tems de s'instituer professeur des municipalités qui avancent de fausses maximes, elle doit s'en rapporter à la sagesse des excellents députés bretons, pour faire circuler les vrais principes dans leur patrie.
- Séance du 10 septembre 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 117-118
- Séance du 16 septembre 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 136
- Séance du 18 septembre 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 150
Citations sur Mirabeau
- À propos de la révolution française et de l'affaire Réveillon.
- Le Drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, Jean-François Marmontel dans ses Mémoires évoquant les propos d'Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau, cité par Paul Copin-Albancelli, éd. Lyon et Paris, Emmanuel Vitte et La Renaissance française, 1908, chap. X, p. 332