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Marcel Lefebvre

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
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Marcel Lefebvre (1981).

Marcel Lefebvre (1905 † 1991), prélat français de l’Église catholique, il a fondé en 1970 la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Il fut excommunié en 1988 après avoir sacré quatre évêques traditionalistes.

Citations

Le chemin que nous devons suivre, c’est Notre Seigneur Jésus-Christ, pour nous sanctifier. Et l’image la plus parfaite de la sainteté que nous devons nous efforcer d’atteindre tous les jours de notre vie, c’est l’image de la Croix. En effet, toute la sainteté est résumée et vécue dans la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ.
  • « La sainteté, par Mgr Lefebvre », Mgr Marcel Lefebvre, Pour Qu’Il Règne, nº 216, mars-avril 2014 (lire en ligne)


La majorité ne fait pas la vérité, c’est la vérité qui doit faire la majorité.
  • Ils l'ont découronné, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Fideliter/Clovis, 1987, p. 91


Ce qui est conforme à l’enseignement pérenne nous l’acceptons, ce qui est ambigu nous le recevons selon cet enseignement pérenne, ce qui est opposé nous le rejetons.
  • Mgr Fellay cite Mgr Lefebvre
  • « Monseigneur Fellay s'exprime sur Vatican II », Samuel Pruvot, Famille Chrétienne, 14 février 2009 (lire en ligne)


Sur la dictature de Pinochet, le 13 avril 1987 : « Dès qu'un homme se lève pour sauver son pays du communisme et qu'il rétablit l'ordre chrétien, on fait tout pour le discréditer. Il n'y a pas un pays où l'on puisse circuler aussi librement qu'au Chili. »
  • « Mgr Lefebvre », Mgr Lefebvre, Le Monde 2, nº 274, 13 avril 1987, p. 59


Voter socialiste, c'est voter contre Dieu. Le programme socialiste, a-t-il précisé, fait frémir pour l'âme des enfants. Économiquement ce sera probablement la catastrophe, mais ce qu'il y a de pire, c'est la mainmise sur les esprits. L'argent c'est peu de chose à côté des âmes et le péché va se répandre partout. [...]
  • « Mgr LEFEBVRE : voter socialiste c'est voter contre Dieu. », Mgr Lefebvre, Le Monde, 23 juin 1981 (lire en ligne)


Sur l'islam

Je me suis trouvé pendant quinze ans à Dakar avec trois millions de musulmans, cent mille catholiques et quatre cent mille animistes, et si pendant ces quinze ans on a pu convertir dix musulmans, c'est un maximum. Je veux dire les convertir vraiment, les faire passer de l'islam au catholicisme. Je ne dis pas qu'il n'y ait pas eu une certaine influence catholique grâce à nos écoles où nous avions jusqu'à 10 à 15% de musulmans. Je n'en voulais pas davantage, sinon ils auraient imposé l'islam dans nos écoles. Une fois qu'ils sont forts, ils s'imposent, prennent la tête du mouvement et essayent de convertir les autres. Quand ils sont faibles, ils écoutent et se taisent. Les jeunes gens qui ont été dans nos écoles ont certainement été influencés, peut être certains d'entre-eux ont-ils désiré le baptême c'est très possible. Mais c'est très difficile pour un jeune homme de se convertir au catholicisme, car il est chassé de sa famille, il sait qu'il risque même d'être empoisonné. [...] Il n'y a que ceux qui sont étudiants en université qui arrivent à se convertir parce qu'ils sont indépendants. Ils savent que leur avenir est assuré; dont ils n'ont plus besoin de leur famille et partiront en Europe, ils peuvent se convertir. Mais convertir quelqu'un qui est dans sa famille, c'est pratiquement impossible. En inspirant la religion islamique; le démon a véritablement empêché la conversion de millions d'hommes.
  • C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 208


Et si toutes les libertés étaient accordées aux musulmans, c'est polygamie qu'il faudrait admettre dans les États. L'islam, ce n'est pas seulement les prosternations à genoux que les musulmans font dans les rues au moment de la prière; c'est aussi la menace de la soumission, c'est-à-dire de « Dhimmi » pour tous ceux qui ne sont pas comme eux. Peut-on admettre cela dans les États catholiques? Peut-on admettre que ces États ne se défendent pas ?
  • C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 40


Un proverbe musulman dit: « Baise la main que tu ne peux pas couper ». Oui, il n'y a que la force qui peut intervenir. Quand la force est présente, alors ils baisent la main. Mais quand ce sont eux qui disposent de la force: alors ils coupent la main. Cela a toujours été ainsi.
Récemment, les journaux l'ont rapporté, les communautés musulmanes égyptiennes ont décrété que tout musulman qui se convertirait au catholicisme serait exécuté. Les représentants de ces communautés musulmanes voulaient absolument voir figurer cela dans la constitution, ou tout au moins voir cette décision consacrée par des accords officiels. C'est ainsi que les journaux l'ont publié, parce que c'était quelque chose d'officiel: tout musulman qui se convertirait à une autre religion subirait la peine de mort.

Eh oui, on l'oublie, mais c'est cela l'islam. Pour les musulmans, il n'y a que l'islam et tout le monde devrait s'y soumettre, soit en devenant musulman, soit en étant esclave de l'islam. L'un ou l'autre. C'est ainsi qu'ils ont procédé en réduisant en esclavage tous ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Souvenons-nous des ordres religieux: les Trinitaires et l'œuvre de Notre-Dame de la Merci, qui ont été fondés pour aller délivrer les chrétiens captifs qui étaient retenus esclaves chez les musulmans. Ils razziaient les côtes de France, d'Espagne et de toute la Méditerrannée, enlevaient des chrétiens dont ils faisaient chez eux des esclaves. Cela est encore dans leur esprit.

Si on demande à un évêque de France s'il faut essayer de convertir les musulmans, qu'ils soient de France, ou qu'ils soient ailleurs, de convertir les animistes, les bouddhistes... Ah mais non! Il ne faut pas les convertir. Au contraire, il faut les affermir dans leur religion, leur faire comprendre les beauté de leur religion. C'est invraisemblable, mais c'est cependant la réalité.

Le R.P. Maurice Avril, qui est à Salérans, a été persécuté par les évêques et il a eu tous les ennuis possibles parce qu'après la guerre d'Algérie, il s'était occupé des Harkis qui avaient eu la chance de pouvoir s'échapper et se réfugier en France. Or, les Harkis avaient fait la guerre pour défendre l'Algérie française et l'arracher à l'emprise révolutionnaire.

Plusieurs dizaine de milliers d'entre eux ont été massacrés au moment où De Gaulle à lâché l'Algérie aux représentants du FLN. Ces derniers, évidemment, ne pouvaient pas sentir les Harkis qui avaient combattu avec les troupes françaises pour délivrer l'Algérie française du terrorisme et de l'emprise révolutionnaire. Ceux qui n'ont pas pu s'enfuir sur les bateaux pour la France ont été torturés, massacrés, enterrés vivant, brûlés vifs. Quel crime abominable porteront sur leur conscience ceux qui ont pris une pareille responsabilité ! Des gens qui s'étaient dévoués, prêts à mourir pour défendre l'Algérie française, comme certains d'entre eux étaient venus combattre en France en 1939-40, puis lors de la Libération en débarquant en Italie, en Corse, en Provence, puis contre le communisme en Indochine: on les a abandonné entre les mains de l'ennemi cruel qui leur a fait subir les tourments les plus abominables. Un drame affreux. Beaucoup de leurs enfants sont restés en France, on a renvoyé seulement les adultes. Le Père Avril, qui était prêtre en Algérie française, en a recueilli plus d'une centaine. Il les a éduqué, élevés; il s'en est bien occupé. Les enfants de ces Harkis se sont trouvés entre les mains d'un prêtre qui s'occupait de leur éducation, et qui, tout doucement, essayer de les convertir- sans les obliger bien sûr- mais par la persuasion. Eux mêmes, voyant le dévouement de ce prêtre et des personnes qui l'aidaient, ont fini par comprendre les beautés de la religion catholique et la plupart d'entre eux ont fini par se convertir. Cela n'a pas été du goût de plusieurs évêques qui ont envoyé des lettres de réprobation au Père Avril: il faut laisser les musulmans : il ne faut pas les convertir ! Mais que sont ces évêques ?

  • C'est moi l'accusé qui devrait vous juger, Mgr Marcel Lefebvre, éd. Clovis, 1997, p. 305


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