Tristan Tzara

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Tristan Tzara en 1915
Portrait de Tristan Tzara par Robert Delaunay (1923).

Tristan Tzara (16 avril 1896 à Moinesti, Roumanie - 25 décembre 1963 à Paris), de son vrai nom Samuel Rosenstock, est un essayiste et poète français d'origine roumaine. Il fut membre du mouvement dada.

Bibliographie sélective[modifier]

La Première aventure céleste de Monsieur Antipyrine, 1916[modifier]

Les Sept Manifestes Dada, 1924[modifier]

Citations autres[modifier]

Notes sur Guillaume Apollinaire, 1917[modifier]

Pour ce poète la vie est un jeu tournant et sérieux de farces, de tristesse, de bonhomie, de naïveté, de modernisme tour à tour. Le doigt visse dans tous les chairs jusqu'à l'intérieur qui crie et vibre, où il devient fleur et rit. L'imprévu est l'étoile explosive de partout et la vitesse se marie au conteur tranquille curieux en affirmation naturelle et constante nouveauté. Ce choc enfanta le burlesque. Le passé mis dans une glace reflétante et jetée quelques siècles en avant. Avec la sûreté du cow-boy. La tournure élégante et grotesque. Impulsive capricieuse fine. Au galop au dessus de la vie ; l'homme est ridicule.


Pierre Reverdy : Le Voleur de Talan, 1917[modifier]

La Renaissance fut l'âge infernal du cynique ; elle fut pour l'art un bordel ; l'anecdote et le charme partagèrent son domaine. L'illusion devint le but, et l'homme voulait surpasser Dieu. Mais les problèmes et la vie mouvementée l'ont fait intéressante et malheureusement, productive.
  • « Pierre Reverdy : Le Voleur de Talan », Tristan Tzara, Dada, nº 2, Décembre 1917, p. 17 (lire en ligne)


Tristan Tzara, Atrocités d'Arthur et Trompette et Scaphandrier, 1919[modifier]

Une pensée peut s'allumer comme un bandage et sauter comme une certaine couleur verte que j'ai composée une fois avec le sang du colibri, le caoutchouc des bicyclettes à califourchon sur un fil télégraphique.
  • « Atrocités d'Arthur et Trompette et Scaphandrier », Tristan Tzara, Littérature, nº 9, Novembre 1919, p. 24


Haute couture monsieur Aa l'antiphilosophe, 1920[modifier]

Dada laisse peler ses ailes stigmatisées sous forme de D, c'était son élan littéraire et chaleureux, et contracte par de minuscules cascades staccatto le scénario du célèbre Monsieur ; à sa demande comment il pourrait multiplier sa vie en quelques pages de livre il n'y a que 2 genres dit-il : le poème et le pamphlet : Pourquoi, ou : défense d'entrer au feufollet, accomplis exactement les visites, ou plutôt :
Pour les résidus (résédas). Pour les résidus de l'appendice chromo, résistant à toute distance, ou chacun serait devenu rastaquouère, c'est de trop, et les restes ne me séduisent point quant à la question de qualité, mais c'est trop, c'est vraiment trop, à la demande du célèbre Monsieur Aa, comment il pourrait multiplier sa vie en quelques pages du livre.

  • « Haute couture monsieur Aa l'antiphilosophe », Tristan Tzara, Littérature, nº 11, Janvier 1920, p. 12


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