Shirin Ebadi

Shirin Ebadi (en persan : شیرین عبادی, Shirin 'Ebādi), née le 21 juin 1947 à Hamadan en Iran, est une militante politique iranienne, avocate, ancienne juge et militante des droits humains. Le prix Nobel de la paix lui a été décerné en 2003 pour ses accomplissements en faveur de la défense des droits humains, plus précisément de la démocratie, des droits des femmes et des enfants.

Citations[modifier]

Le problème, ce n'est pas l'islam, mais c'est la culture patriarcale.

« Le Nobel de la paix défend la liberté en Iran », Shirin Ebadi, citée par Serge Michel, Le Temps, 11 octobre 2003 (lire en ligne)

Je n'accepte que les clients dont le cas illustre les défaillances de notre code pénal.

« Le Nobel de la paix défend la liberté en Iran », Shirin Ebadi, citée par Serge Michel, Le Temps, 11 octobre 2003 (lire en ligne)

Ce gouvernement est sans répit contre ses opposants, mais il l’est aussi contre ceux qui se rangent dans ses rangs. Donc, mieux vaut dire "non" d’emblée ! Quant à la peur d’être assassinée... Je suis prudente. Vous savez, on apprend à l’être quand on vit depuis trente ans sous un régime policier. Mais je ne renoncerai pas à mon combat.

« Shirin Ebadi : la voix des Iraniennes », Shirin Ebadi, citée par la rédaction du magazine Elle, Elle, 2010 (lire en ligne)

Depuis des années, le régime au pouvoir utilise la terreur, la menace, la torture contre ceux qui osent s’opposer à lui. Je le sais pour défendre, même dans mon exil, ceux qui sont emprisonnés après avoir été arrêtés lors des manifestations des derniers mois.

« Shirin Ebadi : la voix des Iraniennes », Shirin Ebadi, citée par la rédaction du magazine Elle, Elle, 2010 (lire en ligne)

[Les Iraniennes] sont vraiment au premier rang du combat pour la démocratie. N’oubliez pas que 63 % des étudiants en Iran sont des filles. Elles n’étaient que 25 % au maximum sous le règne du Shah. Une société qui a, aujourd’hui, un tel pourcentage de femmes éduquées ne peut que contester un État basé sur le patriarcat ou sur des diktats discriminatoires et qui prend la religion comme prétexte pour les imposer.

« Shirin Ebadi : la voix des Iraniennes », Shirin Ebadi, citée par la rédaction du magazine Elle, Elle, 2010 (lire en ligne)

J’ai une admiration sans bornes pour le courage des jeunes Iraniennes. Je suis tellement fière d’elles. Elles sont encore plus audacieuses que moi et les militantes de ma génération ! Ces jeunes femmes sont impressionnantes d’intelligence et de détermination. Malgré les représailles ou les menaces, elles sont positives, combatives. Même quand elles sont incarcérées. Elles ne se laissent pas intimider, fût-ce au péril de leur vie. La mobilisation des Iraniennes ne s’arrêtera pas, j’en suis convaincue.