Jean-Louis de Fromentières

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Portrait de Jean-Louis de Fromentières par Pierre Louis van Schuppen.

Jean-Louis de Fromentières, né le 30 octobre 1632 à Saint-Denis-de-Gastines ou Paris et mort le 18 décembre 1684 à Aire-sur-l'Adour est un ecclésiastique prélat français principalement connu pour ses sermons et ses talents d'orateur. Il est évêque d'Aire du 12 juin 1673 à sa mort.

Citations[modifier]

Sermon sur la visite et le soulagement des prisonniers[modifier]

La faim, la nudité, la maladie, l'affliction, l'abandonnement, maux dont le moindre seroit [sic] capable dans le monde de faire le désespoir des hommes, sont autant de fléaux qui fondent à la fois sur chaque misérable qui entre dans la prison.
  • Sermons choisis de Lingendes, Castillon, et Fromentières, Jean-Louis de Fromentières, éd. Brajeux, 1830, p. 287-288 (lire en ligne)


Ce qui rend les misères de la prison encore plus grandes en un sens, c’est quand elles tombent sur des innocents ou sur des malheureux.
  • Sermons choisis de Lingendes, Castillon, et Fromentières, Jean-Louis de Fromentières, éd. Brajeux, 1830, p. 288-289 (lire en ligne)


Si la prison supposoit [sic] nécessairement le crime, que penserions-nous des prophètes et des martyrs ?
Ce qui rend les misères de la prison encore plus grandes en un sens, c’est quand elles tombent sur des innocents ou sur des malheureux.
  • Sermons choisis de Lingendes, Castillon, et Fromentières, Jean-Louis de Fromentières, éd. Brajeux, 1830, p. 289 (lire en ligne)


On voit tous les jours de nouveaux Pharaons, je veux dire des âmes insensibles, dures, barbares, qui retiennent en captivité de peuple de Dieu, et des gens contre-lesquels on n'a point d’autre reproche à faire que celui de leur indigence, de leur impuissance où ils sont de payer leurs dettes. On voit tous les jours de nouveaux Putiphars, je veux dire des jaloux et des furieux, qui font précipiter dans des cachots des Josephs qui ne sont coupable qu’à cause qu’on les croit tels.
  • Sermons choisis de Lingendes, Castillon, et Fromentières, Jean-Louis de Fromentières, éd. Brajeux, 1830, p. 290-291 (lire en ligne)


Encore, s’il n’y avoit [sic] que le corp qui souffrît en prison, quelque touchante que fût la misère des prisonniers, ce ne seroit [sic] pas néanmoins la dernière et la plus redoutable : mais, hélas ! L’âme est si étroitement liée au corps en cette vie qu’elle se ressent presque nécessairement de toutes ses infortune.
  • Sermons choisis de Lingendes, Castillon, et Fromentières, Jean-Louis de Fromentières, éd. Brajeux, 1830, p. 291 (lire en ligne)


Panégyrique de Saint François de Sales[modifier]

Je ne puis, messieurs, blâmer tout à fait le sentiment de ceux qui disputent aux anciens la perfection des sciences et des arts, qui soutiennent que leurs inventions seraient inutiles si nous n'y avions ajouté beaucoup de choses, et qu'après tout l'antiquité du monde n'est que sa jeunesse. Mais si l'antiquité ne l'emporte pas sur nous pour la perfection des sciences et des arts, avouons de bonne foi qu'elle nous surpasse de beaucoup pour l'intégrité et la pureté des mœurs. La probité et la sainteté sont aussi rares parmi nous qu'elles étaient autrefois fréquentes chez nos pères.


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