Germain Cuzacq

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Germain Cuzacq, né le 11 juillet 1886 à Geloux et mort le 3 septembre 1916 à Fleury-devant-Douaumont, est un militaire français ayant participé à la Première Guerre mondiale. Il est principalement connu pour les lettres qu’il envoie du front à sa famille et qui sont publiée en 1984 par sa fille et son gendre sous le titre Le soldat de Lagraulet.

Citations[modifier]

1914[modifier]

En cours de route, des officiers nous annoncent que la guerre a déjà fait beaucoup de blessés mais peu de morts.
  • Extrait d’une lettre à sa famille datée du 12 août 1914 sur la route du front.
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 16 (lire en ligne)


1915[modifier]

Il y a dix jours que nous sommes sous un bombardement continuel ; nous occupons des bois et des marais où, nuit et jour, il faut se retrancher et se battre sans jamais avoir de repos afin de se garantir un peu des projectiles. Nous avons aussi fait une attaque. Le hasard m’a sorti encore sain et sauf jusqu’ici
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 63 (lire en ligne)


Je vous assure que j’ai bien eu besoin ces jours-ci de ce que vous m’avez envoyé ; autrement, je ne vivrais plus.
  • Extrait d’une lettre à sa famille datée du 7 juillet 1915 dans les secteur de Lunéville.
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 65 (lire en ligne)


1916[modifier]

Il ne faut pas comparer notre existence à celle des officiers parce qu’ils ont tout ce qu’ils veulent. Vous ne pouvez pas vous figurer les tenues fantaisies qu’ils ont à leur disposition et don t ils se servent jusqu’aux postes les plus avancés. Quant à leur nourriture, la plupart de ces messieurs n’ont jamais été aussi bien nourris avant la guerre.
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 95 (lire en ligne)


[Les tranchées sont] des trous que nous avons faits dans la terre sans être recouverts. Nous sommes toujours sous l’ouragan de feu et d’acier et les Allemands nous envoient aussi des gaz suffocants
  • Extrait d’une lettre à sa famille datée du 28 février 1916 au bois chenu.
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 101 (lire en ligne)


Ma santé est toujours bonne […]. Sommes ici pour le quatrième jour ; nous ne savons pas quand nous serons relevés, nous avons toujours des pertes énormes.
  • Extrait d’une lettre à sa famille datée du 2 septembre 1916, la veille de sa mort au combat, à Fleury-devant-Douaumont.
  • Le soldat de Lagraulet, Pierre et Germaine Leshauris, éd. Éché, 1984, p. 138 (lire en ligne)


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