Daniel Woodrell

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Daniel Woodrell (Springfield, Missouri, 4 mars 1953) est un écrivain américain de roman policier.

Sous la lumière cruelle, 1986[modifier]

La chambre noire où chacun cèle ses véritables convictions, ses plus secrets désirs, possède la porte la mieux scellée du monde.
  • Sous la lumière cruelle, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 103


Les plans les plus méticuleux peuvent toujours être déjoués par les évènements, réduit à un magma confus.
  • Sous la lumière cruelle, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 118


Tout le monde a besoin d'un certain prestige.
  • Sous la lumière cruelle, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 161


Mais les choses se passent parfois de façon si tortueuse.
  • Sous la lumière cruelle, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 182


On peut jamais savoir à l'avance quelle dose de chance quelqu'un va bénéficier, et encore moins pourquoi.
  • Sous la lumière cruelle, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 185


Chevauchée avec le diable, 1987[modifier]

Les temps difficiles ne nous durcissent pas tous.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 24


Un type qu'on abat de face n'est pas plus mort qu'un type qu'on abat dans le dos.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 28


Parfois l'univers donne le sentiment que la guerre n'est qu'une simple piqûre d'insecte, mais cela n'apaise nullement celui qui souffre des démangeaisons.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 45


La guerre est synonyme de perte, mais la capitulation est synonyme de dévastation.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 72


Prends garde de l'endroit où tu places ta foi.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 73


En savoir trop, ça n'est qu'une forme de torture.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 78


Tous les hommes de valeur sont des hors-la-loi aujourd'hui.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 118


C'est ainsi, lorsque vous avez fait l'expérience du chagrin; il n'est plus moyen de lui échapper.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 191


Il est des frontières qu'on ne peut franchir en espérant revenir indemne.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 213


Un homme n'est pas une mère, voilà tout.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 231


Les affaires d'hommes n'ont rien à voir avec la guerre.
  • Chevauchée avec le diable, Daniel Woodrell (trad. Dominique Mainard), éd. Rivages/noir, 2000, p. 234


Battement d'aile, 1988[modifier]

L'instinct nous fourvoie parfois.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 69


L'ambition réclame une certaine dose de duperie pour parvenir à ses fins.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 89


Les gens trop gourmands n'ont vraiment que ce qu'ils méritent, quelquefois.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 91


La cupidité est à la racine de tous les ennuis.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 97


Une perspective plus élevée du monde peut parfois inspirer une certaine grandeur aux hommes. Tout comme elle peut les décevoir.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 98


Être en vie, entièrement en vie, vivant de la tête aux pieds, c'est forcément faire des erreurs ; mais le rester, ça implique de savoir tirer les leçons de ces erreurs. Aujourd'hui comme alors.
  • Battement d'aile, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1991, p. 182


Les Ombres du passé, 1992[modifier]

Dans la vie, on se retrouve sans arrêt confronté à l'obligation de faire un choix.
  • Les Ombres du passé, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1994, p. 60


Le doute est plus néfaste encore que la certitude, car si l'on peut composer avec un fait et le surmonter, le doute, lui, ne se nourrit que de lui-même et continue de grossir.
  • Les Ombres du passé, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1994, p. 119


Le mariage, c'est la propriété.
  • Les Ombres du passé, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 1994, p. 211


Faites-nous la bise, 1996[modifier]

Il n'y a rien comme la jeunesse pour proclamer des manifestes irréfléchis, intransigeants.
  • Faites-nous la bise, Daniel Woodrell (trad. Michèle Valencia), éd. Rivages/noir, 1998, p. 84


La mort ne suscite pas le moindre sens du devoir moral dans l'univers.
  • Faites-nous la bise, Daniel Woodrell (trad. Michèle Valencia), éd. Rivages/noir, 1998, p. 114


Les péchés anciens projettent de longues ombres.
  • Faites-nous la bise, Daniel Woodrell (trad. Michèle Valencia), éd. Rivages/noir, 1998, p. 167


Je suppose que c'est bel et bien une tragédie, parfois, de se sentir obligé d'être celui qu'on est.
  • Faites-nous la bise, Daniel Woodrell (trad. Michèle Valencia), éd. Rivages/noir, 1998, p. 258


La Fille aux cheveux rouge tomate, 1998[modifier]

Tout le monde sur cette terre a sa petite lubie préférée, à laquelle il s'efforce de croire, inlassablement, de toutes ses forces.
  • La Fille aux cheveux rouge tomate, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2001, p. 112


Le sexe est l'activité sur laquelle on peut prendre le plus de retard, mais c'est aussi celle où on peut le rattraper le plus rapidement.
  • La Fille aux cheveux rouge tomate, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2001, p. 154


La mort et l'alcool ne cessent jamais de s'interpeller, me semble-t-il. Mutuelle attirance. Appel et réponse.
  • La Fille aux cheveux rouge tomate, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2001, p. 176


Personne n'a la moindre envie de se faire rabaisser par quelqu'un avec qui il a baisé.
  • La Fille aux cheveux rouge tomate, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2001, p. 207


Une mère a toujours espoir de voir ses enfants se porter mieux qu'elle.
  • La Fille aux cheveux rouge tomate, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2001, p. 234


La Mort du petit cœur, 2001[modifier]

« Mieux vaut taire son bec dans la poulailler ».
  • La Mort du petit cœur, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2002, p. 47


Entre rêve et envie, il y a une grosse différence.
  • La Mort du petit cœur, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2002, p. 128


Un hiver de glace, 2006[modifier]

Ne jamais mendier ce qu'on devrait vous offrir.
  • Un hiver de glace, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2011, p. 13


Le cœur ourdit des rêves qui s'apparentent à des projets.
  • Un hiver de glace, Daniel Woodrell (trad. Frank Reichert), éd. Rivages/noir, 2011, p. 53